Bons plans sorties pour le week-end (29 > 31/3)

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Stagiaire Le Vif

Concerts, clubbing, ciné, théâtre, expos… Comme chaque vendredi, Focus pointe le meilleur de l’agenda culturel pour pimenter votre week-end.

MUSIQUE/CLUBBING


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Quand? Vendredi 29 mars
Où? Ancienne Belgique
Quoi? Après avoir fait salle comble à l’Olympia de Paris et avoir remporté les Victoires de la musique 2013 dans la catégorie rock, le quintette à mi-chemin entre électro, punk rock, disco et pop revient en Belgique. On avait déjà pu les voir à l’ABclub, à la Rotonde du Bota, au Brussels Summer Festival 2012, et à la côte pour le festival Leffingeleuren. Ce vendredi, le band lillois sera en concert à l’Ancienne Belgique. Le groupe danois Veto à la musique électro-progressive viendra présenter son prochain album Point Break en première partie.
www.abconcerts.be
Les Hyènes (ex-Noir Désir) Quand? Dimanche 31 mars
Où? l’Os à Moelle, Schaerbeek
Quoi? Dans un rock aux tons punk et garage, deux ex-membres de Noir Désir se sont renouvelé dans le quatuor Les Hyènes. Jean-Paul Roy, Denis Barthe et leurs acolytes poseront les valises une seule fois à Bruxelles, et ça sera à l’Os à Moelle à l’occasion des soirées « Rock à Gogo ». La première partie sera assurée par les rockeurs de W.A.N.E.
www.thehyenes.comwww.osamoelle.be Jessie Ware (sold out) Quand? Samedi 30 mars
Où? à l’Ancienne Belgique
Quoi? En juin dernier, Jessica Lois alias Jessie Ware sortait son premier single, Wildest Moments. Après avoir fait un carton, cette « étoile de la scène anglaise » sort premier album intitulé Devotion. Entre pop moderne, R&B et électro, sa musique a été couronnée aux Mercury Prize en novembre dernier. La pop star montante à la voix élégante chantera dans la grande salle de l’AB ce samedi. La première partie sera assurée par les singulières LCMDF (Le Corps Mince De Françoise).
www.abconcerts.be Flat Earth Society
Quand? Samedi 30 mars
Où? Beursschouwburg, Bruxelles
Quoi? Après la sortie en 2013 de leur treizième album composé de treize morceaux et intitulé 13, Flat Earth Society fêtent leur treizième anniversaire… avec treize concerts. Le groupe est à l’occasion en tournée entre les Pays-Bas, le Luxembourg, la France et l’Angleterre. Ce groupe orchestre gantois, composé de quinze membres crée une musique exubérante et on ne peut plus instrumentale. www.beursschouwburg.be

John Hebert Sounds of Love Quand? Dimanche 31 mars
Où? Bozar, Bruxelles
Quoi? A travers Sounds of Love, John Hebert rend hommage à Charles Mingus, père des bassistes d’aujourd’hui. Pilier de la scène du jazz new-yorkais, le contrebassiste jouera aux côtés du pianiste Fred Hersch, avec Taylor Ho Bynum à la trompette, Ches Smith à la batterie, et Tim Berne au saxophone. L’orchestre symphonique sera dimanche au Bozar.

Half Baked Quand? Dimanche 31 mars
Où? The Wood, Bruxelles
Quoi? The Wood, le club planté en plein bois de la Cambre, fera-t-il le printemps? Réponse avec son Spring festival. Soit quatre soirées aux petits oignons, qui verront notamment débarquer l’équipe des Half Baked londoniennes. Les « day parties » itinérantes viendront partager leur « positive spirit » avec le club nature de la capitale.
www.facebook.com/events/219462208194464/www.thewood.be

80’s Clash Club Quand? Dimanche 31 mars
Où? Madame Moustache, Bruxelles
Quoi? Enfants des années ’80, cette soirée est pour vous. Jean déchiré, Nike aux pieds, cravate étroite… Madame Moustache rassemble dimanche la génération Pac-Man, Rubik’s Cube et Miami Vice. Que ceux qui portaient un bandeau sur leurs longs cheveux en ’80 se dénoncent: leur décennie sera célébrée à coup de Michael Jackson, Human League, The Clash, The Cure, The Police, Depeche Mode et autres Madonna. Entrée gratuite.
www.madamemoustache.bewww.facebook.com/events/578097632202459/ Brüxsel Jardin VIII Où? Le Bazaar, Bruxelles
Quand? Vendredi 29 mars
Quoi? Le petit festival folklorique célèbre la musique électro dans un cadre naturel, au coeur de la ville de Bruxelles. Une façon différente de découvrir les beaux quartiers de la capitale belge. Avant de débuter la saison en plein air, Brüxsel Jardin célèbrera sa huitième édition au Bazaar. Deux line-up différents seront présentés. Les berlinois de Roaming aka Moomin & Christopher Rau viendront mixer aux côtés des bruxellois Nathan Oye et Cleveland.
www.bazaarbrussels.com

CINEMA

Psychose Quand? Vendredi 29 mars
Où? Flagey – Studio 5, Bruxelles
Quoi? Dans le cadre de la rétrospective des oeuvres d’Alfred Hitchcock, son film le plus célèbre et le plus controversé sera à voir à la Cinematek. Psychose et sa scène de la douche continue d’être un modèle pour les spécialistes du genre. Un indémodable film culte qui fera toujours frissonner l’audience…
www.cinematek.be

Penélope Cruz et Pedro Almodóvar Quand? Vendredi 29 mars et dimanche 31 mars (Rétrospective du 21 mars eu 23 avril)
Où? Cinematek, Bruxelles
Quoi? Succédant en cela à Carmen Maura et Victoria Abril, Penélope Cruz s’est imposée, depuis la fin des années 90, comme la muse privilégiée de Pedro Almodóvar. La sortie des Amants passagers, le nouveau film du cinéaste de la Movida, où elle fait une brève mais délicieuse apparition, est l’occasion de rouvrir l’album de leur collaboration, entamée en 1997 avec l’étincelant Carne Tremula, avec un exceptionnel Javier Bardem. Suivront, dans l’ordre, Todo sobre mi madre, flamboyant mélodrame et chef-d’oeuvre absolu de son auteur; Volver, fantaisie au féminin pluriel habitée notamment par une Penélope Cruz toute en rondeurs, et Los Abrazos Rotos, mélo sous influence sirkienne inscrit au confluent de l’amour fou et de la passion du cinéma, et ayant valu à l’actrice l’une de ses plus mémorables compositions. A voir ou à revoir sans modération.Vendredi: Los Abrazos Rotos et dimanche: Tout sur ma mère et Volver.
www.cinematek.be

The Croods **** En salles depuis le 27 mars ANIMATION | L’évolution de l’humanité prend un détour jouissif dans ce film d’animation revisitant la préhistoire avec un humour décapant.
Notre critique

Tad l’explorateur ***
En salles depuis le 27 mars ANIMATION/AVENTURES | Tad l’explorateur a fait, dans son Espagne d’origine, un triomphe aussi spectaculaire que peut l’être l’action d’un film empruntant aux classiques du cinéma d’aventures exotiques, la saga d’Indiana Jones en tête
Notre critique

Pinocchio *** En salles depuis le 27 mars ANIMATION | Loin de la disneyisation du classique de 1940, impérissable au demeurant, le film d’Enzo d’Alò (La Mouette et le chat) colle au plus près du récit originel de Carlo Collodi, conte moral adressé à tous les enfants naïfs qui n’en font qu’à leur tête, et qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations graphiques.
Notre critique


EXPOS/SCÈNES/…

La Vecchia Vacca Où? Les Tanneurs, Bruxelles
Quand? Vendredi 29 et samedi 30
Quoi? Du diamant noir, cousin de Fellini et d’Emma Dante, signé par le jeune Salvatore Calcagno, sorti de l’Insas avec ce spectacle, d’une maturité artistique impressionnante. Sur scène, ambiance « Bello di mamma« . Trois femmes (italiennes) dans une cuisine en formica: le fils survivra-t-il à l’imposant « amour » maternel? Plus poème que suspens. Comme un rôle éternel. Trois grâces à la grimace sexy, on glisse dans le fantasque avec des scènes d’anthologie, celui d’un allaitement insensé, ou encore nos trois belles harpies se repoudrant, papotant les nerfs à vif parce que le fils « fréquente« , forcément « une pute« . Des scènes évoquées, loin de la narration où l’on comprend vite l’italien! Jamais une scène familiale anodine de « tartiner au couteau » n’eut autant de propos, de mère bloquée dans son rôle! Du texte à l’essentiel, une mise en scène et en jeu d’orfèvrerie, baroque et minimaliste. Des interprètes vertigineux, des personnages fabuleux, de superbes entrées de scène. Un théâtre de gestes, d’une beauté discrètement féroce. On rit, effrayés de ces mères brillamment excessives, de vieilles chansons italiennes attendrissant un peu l’espace de vie… Calcagno, 23 ans, écrit: « Une femme, silencieuse, les seins vides posés sur les rebords d’une table à manger« … Ici, sous toutes formes d’excès, le manque et l’absence du jeune veau deviennent pour ces vaches un enjeu au quotidien. Leur trio renvoie alors à nos propres obsessions, du trop-plein d’amour au manque affectif… La Vecchia Vacca du diamant noir.
www.lestanneurs.be
PixSea Award Quand? Du 24 mars au 9 juin
Où? Centre culturel de Knokke-Heist
Quoi? Pour sa nouvelle édition, le Photo Festival de Knokke-Heist fait place à un nouveau prix, le PixSea Award. Basé sur une sélection de photographes dont la coordination est opérée par la commissaire Inge Henneman, l’évènement se déploie en deux volets qu’il est possible de découvrir à la faveur d’une exposition. La première partie est consacrée au parcours d’un photographe (OEuvre Award), en l’occurrence Guido Guidi dont le travail sur le mausolée de la famille Brion en Italie, considéré comme le chef-d’oeuvre de l’architecte Carlo Scarpa, est encore dans les mémoires. La seconde partie porte, quant à elle, sur l’oeuvre d’un talent émergent (Emerging Artist Award). Au total, ce sont sept photographes qui ont été présélectionnés par le jury: Clare Strand, Andrea Geyer, Anouk Kruithof, Olivier Cornil, Noémie Goudal, Benjamin Girette et Anette Kelm. Le nom du vainqueur sera dévoilé le 19 mai.
www.fotofestival.be/en/pixsea_award.html
Hamlet
Quand? Jusqu’au 30 mars
Où? Théâtre Varia, Bruxelles
Quoi? Hamlet, en proie aux longs tourments, pète un câble: son père (Roi du Danemark) à peine enterré que déjà sa reine de mère se tape le frère de celui-ci et l’épouse! Il sombre, un spectre apparaît: son beau-père serait l’assassin de son père. Vengeance? Le fils plonge, joue avec la folie. Ophélie son amour n’y changera rien. A la fin, « tout n’est que silence« . Hamlet est un tube dont on ne se lasse pas. Michel Dezoteux entame une trilogie sur la folie, portée ici par le héros -superbe Karim Barras, au talent XXL. Le spectacle, condensé en « highlights« , touche les spectateurs, surtout jeunes. Sur scène, un intérieur chic dont les murs en plexiglas dévoilent des radiographies d’os humains, esquissant la mort présente, alors qu’un trio jazz donne quelques superbes (im)pulsions. Folie de la batterie et du saxo, à peine retenue par le piano: on suit la douleur fiévreuse d’Hamlet mais dans une « joie dénaturée par le chagrin« . Une légèreté du spectacle qui rappelle que la mort d’un père est… un lieu commun.
www.varia.be
Ronny Delrue et Armand Quetsch Quand? Jusqu’au 18 mai
Où? Les Brasseurs, Liège
Quoi? « Le fil rouge de mon travail visuel traite de la pollution, de la pétrification, de la pulvérisation; il y est question de disparition, de relativité, de l’aspiration à la pureté… et de la traduction de certains états mentaux dans des représentations et des formes concrètes. » C’est en ces mots que Ronny Delrue rend compte de sa démarche. En matière d’introspection, on peut faire confiance à cet artiste belge qui a consacré sa thèse de doctorat -elle est intitulée Het Onbewaakte Moment et est parue au Fonds Mercator- à une réflexion sur son cheminement artistique à travers une série d’entretiens avec d’autres créateurs -parmi lesquels Luc Tuymans et Anne-Mie Van Kerckhoven. Travaillée par l’idée de « peinture libre« , affranchie du déterminisme du réel, l’oeuvre de Delrue revendique néanmoins l’idée de vision mais une vision intérieure. Qu’est-ce qui dans le geste de créer est sous contrôle, qu’est-ce qui ne l’est pas? Tel est le mystère en forme d’aporie sur lequel débouche le questionnement du moment éprouvé selon Ronny Delrue. Pour mieux suivre ce raisonnement, Les Brasseurs donnent à voir -et à penser- Les Chambres de la tête, une série de toiles, de dessins et d’images signés par cet artiste qui a exposé tant en Wallonie (Jacques Cerami) qu’en Flandre (Smak, Musée du Docteur Guislain). Parallèlement à cette exposition, la galerie accueille le travail d’Armand Quetsch à L’Annexe. Dans la lignée de la question du surgissement évoquée par Delrue, ce photographe s’expose à la faveur d’Ephemera, soit « une série d’images qui parlent de vie et de mort, de fuite du temps et de souvenir, des mythes de l’histoire et de la confusion des genres« . Le tout pour des clichés qui réfèrent à des arrière-pays mentaux et des sensations fugitives.
www.brasseursannexe.be

Festival Burning Ice: When animals look back Quand? Vendredi 29 mars
Où? Kaai Theater, Bruxelles
Quoi? Qui n’a jamais aboyé, miaulé, henni, bêlé, beuglé, couiné, roucoulé? Alors pourquoi pas des animaux sur scène? Au théâtre, l’animal ne fait pas son « cirque« . Dans Balkan Baroque, 1997, en écho à la guerre en ex-Yougoslavie, la performeuse Marina Abramovic s’installait sur un tas d’os d’animaux qu’elle frottait/désinfectait frénétiquement. En 2008, dans L’Enfer de Dante, Castellucci introduisait sept molosses, tenus en laisse, puis lâchés, se ruant et aboyant sur un comédien, solidement protégé pour la circonstance! Ou encore, John Dobryninne, seul avec 20 poules, dans le fameux Ella d’Achternbush, mis en scène en 1983 par Philippe van Kessel. Dans les oeuvres de jeunesse de Jan Fabre, à nouveau à l’affiche: quasi une ménagerie! Des perruches guident les danseurs « aveugles« , des tortues circulent dans l’espace de jeu, des crapauds lorgnent vers deux couronnes royales et dans une scène de fessée à la Balthus, deux perroquets « hurlent de douleur« ! Ces scènes avec animaux sont rares, imprévisibles, poétiques, toujours impressionnantes -comme quand débarque un (vrai) cheval, chez Pommerat ou Castellucci. Pourtant, si la matière du spectacle est la vie, naturellement l’animal -en chair et en os ou en métaphore- peut trouver sa place, voire prendre le premier rôle et troubler l’espèce humaine. Ainsi des rats portant l’étoile jaune, enfermés dans des tubes dans la dernière performance de Steven Cohen. L’utilisation d’animaux heurte parfois: qu’on décapite un poulet, ou récemment qu’on tente un lancer de chats comme Fabre imitant le Dali Atomicus… L’art du spectacle comme tous les autres arts (peinture, cinéma, musique, littérature, conte) a sa part de jeu (risqué) avec l’animal. Le festival Burning Ice, au Kaaitheater interroge « les relations entre les espèces« . Bonobos, mollusques hermaphrodites, oiseaux, singes, âne… le programme « When animals look back » réunit court-métrages, débats et trois spectacles. Animalia, cabinet des curiosités (d’objets, d’animaux et d’histoires) concocté par l’artiste polymorphe Isabelle Dumont. Balthazar, un spectacle dont le protagoniste est un (vrai) âne. Et Animals Dances où des danseurs tentent de réfléchir et se mouvoir comme des animaux! Il était une fois l’animal…
www.kaaitheater.be Philou, détective privé Quand? Jusqu’au 18 avril
Où? Résidence les Tilleuls, Bruxelles
Quoi? La culture comme outil de remobilisation sociale et de lutte contre l’exclusion? N’en déplaise aux cyniques, ça existe… Une preuve en est donnée par le biais de ce projet de Katherine Longly qui s’est créé en synergie avec les pensionnaires d’un home. L’idée? Confier à six participantes des appareils photo jetables, avec pour seule mission de documenter leur quotidien. La photographe et les résidentes se sont rencontrées à intervalles réguliers afin d’évaluer leurs images, d’approfondir et d’affiner ensemble la prise de vue. En contrepartie de leur investissement respectif, chaque participante a eu l’occasion de passer une « commande photographique » à Longly. Le résultat est intéressant. A la place d’un classique reportage « vu de l’extérieur » sur une maison de repos, il s’agit plutôt de six doubles portraits, où « chacune des participantes devient véritablement actrice de la construction de sa propre image« .
www.katherine-longly.net

Make up Quand? Jusqu’au 25 mai
Où? Beursschouwburg, Bruxelles
Quoi? Scène flamande en plein centre-ville, le Beurs attire un public carburant aux performances, concerts, conférences arty, etc. En donnant les manettes à la structure berlinoise Make Up Productions, il nous propose un focus de plus de deux mois à travers Antonia Baehr (chorégraphe) et Werner Hirsch (danseur). Artistes polymorphes mêlant musique, vidéo et langage, ils sont branchés corps social, « queer » et transgenre. Un art laboratoire. Antonia Baehr présente une trilogie sur les émotions-expressions avec Laugh sur le rire, Holding Hands (deux personnes main dans la main, point barre!) et Four Faces, micro-chorégraphie pour quatre visages où le public sera placé à un pas des performeurs! Autre ovni: Macho Dancer, où Elisa Jocson imite des danseurs de night-clubs philippins qui se tortillent sensuellement pour des clients. On annonce un solo titillant notre perception de la sexualité. Vu en extrait: posture mâle, en santiag, lumière rouge, sur le Still Loving You de Scorpions!… Un troublant Make Up.
www.beursschouwburg.be
Seventies, chacun ses audaces
Quand? Du 28 mars au 2 mars 2014
Où? Musée du Costume et de la Dentelle, Bruxelles
Quoi? Les années 70 font leur grand retour: robes longues à fleurs, foulard dans les cheveux, strass et couleurs flashy… Quelle drôle de décennie! La haute couture n’est plus à la page, place à un style plus décalé. Hippies, discos et punks imposent leur style, tout le monde porte des jeans, hommes comme femmes. Le Musée du Costume et de la Dentelle surfe sur ce revival de la décennie de l’excès, à travers une expo 100% seventies, où l’élégance côtoie la décadence.
www.museeducostumeetdeladentelle.be
La mécanique des femmes Où? Ecuries de la Maison Haute, Watermael-Boitsfort
Quand? vendredi 29 et samedi 30 mars
Quoi? Ecrit par Louis Calaferte en 1992 puis tourné en documentaire huit ans plus tard, le drame érotique revient aujourd’hui sur scène. Décrite comme un « va et vient entre mystère et beauté, obscénité et amour« , cette pièce adults only raconte sans concession l’exploration du sexe féminin par homme. Fait de récits de vie, de confidences et de secrets dévoilés, le résultat se revendique non voyeuriste, mais plutôt poétique.
www.lavenerie.be Un fou noir au pays des blancs Où? Théâtre Royal de Namur
Quand? Vendredi 29 mars
Quoi? En 1995, Pie Tshibanda vit l' »épuration ethnique » des Zaïrois du Kasaï au Katanga. Profondément choqué par ces massacres, il les dénonce dans un film et une bande dessinée. Mais son témoignage dérange. En danger de mort, il obtient alors l’asile politique avec sa famille en Belgique. Dans un spectacle drôle et poétique, il raconte les premiers pas dans ce monde de blancs la peau, où il est considéré à priori comme fou et tricheur. A travers une narration juste et cocasse des difficultés dans la procédure d’asile et d’intégration, Pie raconte son histoire, avec recul et dédramatisation. La représentation de son célèbre spectacle se jouera au profit de l’Objectif Ô, qui lutte pour l’accès de tous à l’eau potable.
www.theatredenamur.be

A.D., K.D., L.D., N.C., J.F. PL., M.V., N.A.

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