Critique | Musique

Alexander Von Schlippenbach/Manfred Schoof – Blue Hawk

JAZZ | Blue Hawk signe les retrouvailles de 2 pionniers de la free music européenne. Si von Schlippenbach, 74 ans, reste toujours extrêmement actif, Manfred Schoof, 75 ans, semblait avoir définitivement raccroché trompette et bugle depuis des lustres.

ALEXANDER VON SCHLIPPENBACH/MANFRED SCHOOF, BLUE HAWK, JAZZWERKSTTAT 119 (CODAEX). ****

JAZZ | Blue Hawk signe les retrouvailles de 2 pionniers de la free music européenne. Si von Schlippenbach, 74 ans, reste toujours extrêmement actif, Manfred Schoof, 75 ans, semblait avoir définitivement raccroché trompette et bugle depuis des lustres. Est-ce l’édition de ses 3 albums enregistrés pour ECM dans les années 70 et 80, ressortis sous le titre Resonance en 2009 qui nous vaut de retrouver, en compagnie du pianiste allemand, celui qui fut l’un des plus importants souffleurs des années précitées? Enregistré en 2010, le duo entre les vétérans expose une facette de leur activité longuement développée en solitaire par Schlippenbach, celle d’une musique de chambre plus proche de la musique classique que du jazz, même si celui-ci vient rappeler sa présence avec l’interprétation -au milieu de 15 morceaux dont 4 composés par Schoof, 3 par Schlippenbach, un emprunté à Aki Takase et 6 improvisés-, de Autumn in New York et du Blue Hawk de Thelonious Monk, ce dernier pouvant être perçu comme le manifeste musical de 2 hommes qui nous livrent ici un disque bien plus personnel et profond que ne le laisse penser la première écoute.

PH.E.

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