Agenda sorties: 8 idées pour profiter du week-end comme il se doit

On sillonne ce week-end le parcours d'artistes à Saint-Gilles, qui accueille notamment quatre oeuvres gonflables de Benoit+Bo. © Benoit+BO
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Festival jeu de piste, théâtre féministe, grosses expos en fin de course, concerts et soirées débridées… Notre sélection hebdo d’événements qui valent le détour pour ce week-end du 1er au 3 juin.

Sioux Festival

Ce 2/06, Outremeuse, Liège, gratuit. www.siouxfestival.be

Pour son édition 2018, le Sioux festival surprend et propose une journée « jeu de piste sonore ». Le principe: les participants redécouvrent la Cité ardente à la recherche de concerts cachés. De quoi faire le plein de mélodies hip-hop, électro, pop et rock. Au programme, neufs artistes/groupes se produiront dans différents lieux emblématiques du quartier Outremeuse. Il faudra donc déambuler dans les rues de la ville pour écouter l’électro hypnotique de Kuna Maze, l’indie-rock psychédélique de Leny Pistol, l’électro-acide de Monolithe Noir ou encore les solos de guitare de Mambo. Au fil de la journée, les participants recueilleront des jetons leur permettant d’accéder gratuitement à la soirée de clôture dès 21 heures, au siège de l’asbl Aquilone. En prime, ils recevront des disques vinyles gratuits de producteurs 100% liégeois. Point de départ: 10 heures à la piscine d’Outremeuse avec Kuna Maze.

Muna Traub

L’art de Jan Fabre à la Galerie Templon

jusqu’au 02/06, Galerie Templon, Bruxelles. www.templon.com

Ce sont les derniers jours pour contempler l’art du surdoué Anversois Jan Fabre, dans l’exposition The Appearance and Disappearance of Antwerp / Bacchus / Christ. Deux ans plus tôt, cette rétrospective faisait sensation au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Ici, la galerie Templon investit sa galerie et reprend cette série profondément bleue. Un bleu puissant. Une encre de Bic que Fabre fait couler pour rendre compte de « l’heure bleue », le court instant où le jour et la nuit ne forment qu’un. Ces tableaux ont un air de déjà-vu. Leurs images rappellent le peintre anversois Rubens, dont Fabre s’est inspiré. Il lui rend hommage à travers la mise en avant de la ville d’Anvers et de la représentation du Christ, qui fascinait Rubens. Avec ces oeuvres, l’artiste explore la notion de métamorphose via la plastique des corps qu’il recontextualise à sa manière. Pour admirer l’art de Jan Fabre plus en profondeur, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique proposent également une série du peintre-sculpteur. Celle My Queens, un ensemble de portraits taillés dans le marbre, exposé jusqu’au 19 août 2018.

M.T.

Fernand Léger, Le beau est partout à Bozar

Jusqu’au 3/06, Bozar, 16 euros prix plein. www.bozar.be

Dernier week-end également pour contempler l’exposition dédiée à l’artiste peintre Fernand Léger. La rétrospective mise en place par le Centre Pompidou-Metz en partenariat avec Bozar met en lumière les oeuvres modernes et colorées de l’artiste qui a collaboré avec des poètes, des metteurs en scène, des chorégraphes ou encore des architectes. Le peintre décédé en 1955, fasciné par les nouvelles formes de communication, proposait des tableaux urbains autour de thèmes visuels comme la publicité ou la typographie.

M.T.

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Axelle Red à l’Ancienne Belgique

Ce 2/06, Ancienne Belgique, 34 euros en prévente. www.abconcerts.be

Le prodige Thom Yorke, leader du groupe pop-rock Radiohead, se produira à l’Ancienne Belgique le dimanche 3 juin mais c’est malheureusement complet. Alors, on se console le samedi 2, dans un autre registre certes, avec la douce voix d’Axelle Red. L’artiste à la chevelure rougeoyante présentera notamment le morceau Who’s Gonna Help You extrait de son dernier album Exil sorti en mars dernier.

M.T.

Rockerill Festival V: From punk garage to techno acid!

Ce 2/06, Rockerill, à Marchienne-au-Pont, 17 euros. www.rockerill.com

Le Rockerill Festival 2018 s’annonce endiablé! Pour sa cinquième édition, une quinzaine d’artistes rock-punk et électro se produiront dans ce lieu hors du commun qu’est le Rockerill, cet ancien entrepôt industriel réhabilité qui témoigne de l’ancienne activité ouvrière à Charleroi. Côté rock, les hostilités débuteront avec le groupe garage-rock anversois Moar. Plus tard, Bayacomputer, un groupe tournaisien excentrique au « rock-synthé schizo », prendra les commandes. Vers 23h, ce sera le tour de Cannibale, le groupe normand dont les synthés psychés rappellent fortement ceux des Doors, dans le titre Diabolic Prank. Au menu, une ambiance tropicale garage-rock avec des rythmes africains inspirés de l’île de la Réunion. Pour clôturer la scène rock, le festival a dégoté An Albatross, un groupe déjanté noise rock originaire de Pennsylvanie. Côté DJ’s, c’est le français Constance Chlore qui ouvrira le bal, dont on admire les prouesses de batterie sur un sombre rock-électro expérimental. Ensuite, le bruxellois Techno Thriller, au style rock-électro acide, sera aussi de la partie. La soirée prendra fin au petit matin dans la ville aux poumons noirs avec les sonorités dansantes électro-rap du belge Lovepills. Mais aussi avec le DJ espagnol Assassani, qui propose une techno-trans dont les sons de rythmes cardiaques accélérés évoquent les basses puissantes du duo britannique Faithless.

M.T.

Strictly Niceness à la Bodega

Ce 2/06, à la Bodega, Bruxelles. www.strictlyniceness.com

C’est ce qu’on appelle une maison de confiance. Le genre d’enseigne qui déçoit rarement. A la Strictly Niceness, c’est bien simple, quand la tartine funk tombe, la confiture change de côté. Concoctée par DJ Kwak et ses « usual suspects » (Suspect, ReeDoo, etc.), la recette reste inchangée pour ce dernier service de la saison: soul, funk, et hip-hop à tous les étages. L.H.

Le Parcours d’artistes de Saint-Gilles fête ses 30 ans

Ces 2 et 3/06 à Saint-Gilles, les 16-17/06 et 23-24/06 juin à Forest, Bruxelles, gratuit. www.parcoursdartistes.be

Parcours d’artistes, c’est une initiative créative des communes de Saint-Gilles et de Forest. Sur plusieurs week-ends, la biennale d’art pluridisciplinaire permet au public de découvrir 160 ateliers d’artistes installés à Saint-Gilles. Les semaines suivantes, la commune de Forest en fera de même. A cette occasion, créateurs et public se rencontrent. De quoi observer le travail minutieux de mains qui sculptent ou peignent, ou même de participer à certains workshops. Ces échanges permettent de découvrir des artistes émergents et de comprendre la démarche artistique de professionnels ou amateurs, seuls ou en groupe. A Saint Gilles, la Maison du Peuple sera également un lieu convivial de rencontre où prendra place une vente aux enchères le jeudi 14 juin. Les bénéfices des oeuvres vendues profiteront au Resto du Coeur de Saint-Gilles. Au menu ces week-ends: de l’art plastique contemporain, des découvertes, des rencontres et de la charité, donc.

M.T.

Théâtre: WaW. We are Woman

Du 29/05 au 16/06, théâtre Varia, Bruxelles. Le 12/10 à Central, La Louvière. Du 13 au 22/03/2019 au Studio Thor, Bruxelles. Le 6/04/2019 aux Écuries à Charleroi. www.thor.be

Dans WaW, le chorégraphe belge Thierry Smits part de la virilité la plus cliché pour explorer la féminité d’un groupe de danseurs hommes. Un hommage aux combats et aux spécificités du sexe dit « faible », qui s’inscrit dans plusieurs lignées de travestissements sur scène. Sa démarche se situe au croisement de ces deux approches puisque tout en la qualifiant de « danse-comédie », le chorégraphe envisage sa dernière création comme « une ode à la femme, vue à travers le regard des hommes ». « Le pitch est très simple, explique Thierry Smits dans le Vif de la semaine: on part d’une communauté de footballeurs, qui sort d’un match gagnant, et on arrive à une communauté de femmes, des sorcières qui s’apprêtent à fêter le sabbat. WaW commence dans des vestiaires et se termine en orgie féminine sur une musique punk rock. Je précise qu’on n’a pas travaillé sur la sorcière au nez crochu, moche, halloweenesque, mais sur la sorcière comme exemple type d’une femme émancipée, ayant le pouvoir et le savoir et qui a été pour ça exécutée, exterminée à une certaine époque. Les danseurs ne deviennent pas des femmes – il aurait fallu pour cela un chirurgien qui les opère tous -, ils sont donc forcément dans certains stéréotypes qui sont parfois drôles, mais, je pense, jamais offusquants. » E.S.

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