Uber et Lyft, white only?

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Michi-Hiro Tamaï Journaliste multimédia

Aux USA, avoir un nom à consonance noire se solde par un temps d’attente trois fois plus long.

L’image de bienséance et de tolérance que le petit monde de la Silicon Valley aime renvoyer n’a rien à voir avec la réalité. En collaboration avec les universités de Stanford et de Washington, le Massachusetts Institute of Technology vient ainsi de livrer une étude analysant les comportements des chauffeurs d’Uber et Lyft. Verdict? Aux USA, avoir un nom à consonance noire se solde par un temps d’attente trois fois plus long. Évoquant la ségrégation raciale des sixties qui se cristallisait dans les transports en commun, le constat a fait réagir les deux intéressés. Lyft et Uber ont ainsi avancé qu’ils permettaient aux quartiers non desservis en taxis d’en avoir.

La réponse reste molle face à celle d’Airbnb, lui aussi confronté à ce problème. Le site d’hébergement où il ne fait pas bon être de couleur (16% de validation en moins pour les Noirs) a en effet mis à jour ses conditions d’utilisation le 1er novembre dernier. Le site se réserve ainsi le droit d’éjecter les utilisateurs ne travaillant pas « indépendamment de la race, religion, nationalité, handicap, sexe, genre, orientation sexuelle ou âge ». À quand les premières persona non grata?

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