Stef Kamil Carlens

« Making Sense of Infinity »

Sur ce second solo de SKC ( lire le portrait en page 4), on retrouve ses constantes: le travail sur les voix où le chant lead est volontiers bordé de choeurs et les rythmes privilégiés en tempos lents. L’élargissement vient alors de la multiplicité des instruments -une quinzaine rien que pour Stef- dont des invités distingués comme la harpe, le sax baryton ou le kaval, cette longue flûte des Balkans. Richement arrangé et produit par ce control freak autoproclamé, l’album n’est jamais aussi beau que dans ses dérives ondulantes, presque fluviales: le superbe Lament on General Smedley D.Butler ou le long My Soul Is in the Desert, évoquant une version africaine cosmique de Dire Straits. Une réussite dans la sophistication.

Distribué par Pias.

8

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