Roméo Poirier

« Hotel Nota »

Il est possible de donner à chacune des onze plages instrumentales de cet album une teinture océanique. Thalassocratie, en ouverture, aquatique par son titre, l’est aussi par ses sons de faux cuivres transformés en sirènes esseulées. Trace palmaire, évoque une balise égarée. Le Bématiste convoque des dauphins parleurs et la finale de Balayage s’oriente moins vers une séance chez le coiffeur qu’une fin de marée où, le soir tombé, il est temps de rentrer à la maison… pour écouter Roméo Poirier (voir le portrait page 4) et ce disque-sonar qui humidifie ses composants électroniques, sans déclencher de court-circuit. La preuve? Les 500 exemplaires vinyles sont déjà épuisés.

Sur Sferic. Disponible sur les plateformes dont sferic.bandcamp.com

7

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