Pure Love: The Voice of Ella Fitzgerald

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DOCUMENTAIRE DE KATJA DUREGGER.

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Elle avait une tessiture de trois octaves. A apporté au jazz sa respectabilité. Et inventait des onomatopées incroyables qui en ont fait l’une des plus grandes chanteuses de scat de tous les temps. Première Dame du swing, grande dame du jazz, Ella Fitzgerald se fait ici tirer le portrait sans génie. Celle qui mourut d’une crise cardiaque en 1996 après que le diabète l’ait rendue aveugle et ait conduit les médecins à l’amputer des deux jambes, avait grandi à Yonkers dans une famille modeste. La mort de sa mère. Son beau-père qui la brutalise. Et la soirée des amateurs de l’Apollo Theatre où, à 17 ans, elle se fait embaucher dans l’orchestre de Chick Webb… Sa biographe Judith Tick, Terri Lyne Carrington, Dianne Reeves, Regina Carter, son ami Jim Blackman ou encore Dee Dee Bridgewater qui lui a consacré un album relatent succinctement sa complicité avec Dizzy Gillespie, sa relation avec Marilyn Monroe et la famille Kennedy et ses deux albums avec Louis Armstrong… Histoire de passer le temps.

J.B.

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