The Grey Album (2004)

The Grey Album (l’album gris), c’est la rencontre du White Album (l’album blanc) des Beatles avec le Black Album (l’album noir) non pas de Metallica mais de Jay-Z. Le tout sous l’oreille et les manipulations avisées de Danger Mouse. Initialement conçu par Burton pour ses amis, ce mashup a été vendu à 3000 exemplaires avant que la major EMI, qui détient les droits du double disque des Fab Four, ne le fasse retirer de la vente. Le 24 février 2004, des fans ont organisé un Grey Tuesday pendant lequel l’album a été rendu disponible gratuitement sur plusieurs sites Web en guise de protestation. Il a énormément circulé sur Internet.

Demon Days (2005)

Repéré et récupéré par Damon Albarn, Danger Mouse s’assied sur le siège de producteur que lui cède Dan The Automator et met en boîte le deuxième album de Gorillaz, le plus célèbre des groupes virtuels. Un disque de pop gothique et ludique truffé d’idées et de bidouillages en tous genres. Burton travaillera aussi en 2007 sur le seul effort à ce jour de The Good, The Bad and The Queen. Supergroupe réunissant le chanteur de Blur, le bassiste des Clash, le guitariste de The Verve et le batteur Tony Allen. Il a par ailleurs produit Beck, les Black Keys, The Rapture et Martina Topley-Bird.

St. Elsewhere (2006)

En 2005, Danger Mouse s’associe à Cee-Lo Green, chanteur rappeur de Goodie Mobb. Ensemble, ils vont conquérir le monde sous le nom de Gnarls Barkley avec l’irrésistible Crazy. Premier single de l’album St. Elsewhere, le tube interplanétaire est entré à la postérité en se plaçant à la première position des charts britanniques avant sa commercialisation en magasins. Grâce uniquement au téléchargement en ligne. Entre soul moderne et reprise emballée des Violent Femmes, ça bouillonne dans la marmite.

Dark Night of the soul (2009)

Danger Mouse s’associe à Sparklehorse et ni plus ni moins que David Lynch pour un projet aussi excitant qu’ambitieux. Iggy Pop, Black Francis (Pixies), Julian Casablancas (The Strokes) et les Flaming Lips participent entre autres à l’aventure. EMI ayant refusé à Brian Burton le droit de diffuser ses morceaux, le disque n’est pas vendu dans le commerce mais un CDR vierge accompagne le livre de photos sur lequel a planché le réalisateur de Lost Highway et Mulholland Drive. En voilà une idée qu’elle est bonne.

J.B.

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