Maxwell Farrington & Le SuperHomard

« Once »

L’histoire est cocasse. Le Français Christophe Vaillant, avec son nom de scène qui sent bon le poissonnier, rencontre l’Australien Maxwell Farrington à Paris lors d’un concert commun à la Boule Noire. Pendant son soundcheck, Farrington interprète une chanson de Burt Bacharach de laquelle découle une grande conversation passionnée avec Le SuperHomard autour de leur amour pour Sean O’Hagan (The High Llamas), Lee Hazlewood et Scott Walker. Il n’en fallait pas plus pour faire germer une amitié mélomane et de nouvelles aventures musicales. Après s’être filé quelques coups de main, l’Avignonnais et le kangourou de Bretagne ont fait un disque. Un disque de crooner qui a la classe et joue dans la cour de récréation avec Adam Green (depuis qu’il se prend pour Sinatra) et les Last Shadow Puppets.  » À moins que tu sois un génie absolu, les chansons sonnent toujours mieux dans ta tête que quand tu les as terminées, résume Farrington dans la bio du projet. Mais quand tu travailles avec quelqu’un comme Christophe, ce ne sera peut-être pas ce que tu avais à l’esprit mais ce sera plus réussi. » Enregistré pendant le confinement, Once est un disque, soigné, jubilatoire et grandiloquent. Un album de pop orchestrale sur lequel aurait pu travailler le regretté John Barry, mais au casting duquel on croise plutôt de relatifs inconnus: Max Meser ( La Mesa Motel) et Evelyn Ida Morris alias Pikelet (sur Big Ben). Foncez écouter ces douze chansons enchanteresses. Elles vous permettront de draguer avec style comme de danser avec votre grand-mère…

Distribué par Talitres/V2.

8

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content