» Jusqu’à mes onze ans, je vivais entouré de peluches. Un jour, en rentrant de l’école, il n’y en avait plus une seule. Ma mère avait tout jeté. Le monde occidental n’accepte pas que les enfants s’entourent de divinités totémiques. Les peuples premiers, eux, ne s’en privent pas, ils gardent ce contact. Dans les années 70, celle qui était ma compagne m’a offert un ours, King Teddy, parce qu’il avait la même couleur d’yeux que moi. Il est devenu mon alter ego, je lui parlais énormément. Depuis, une partie de ma colonie de peluches m’accompagne toujours quand je me déplace« , explique l’artiste. Pour Marie Canet, auteure de Palestine, prénom Charlemagne-Meshugga Land, ce bestiaire enfantin est à comprendre comme  » une mise en accusation de notre société« , voire une construction  » d’une filiation fictive et circonstancielle avec des formes culturelles de tribalisme en phase d’extinction« .

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