Les Muses insoumises

Delphine Seyrig (à l'arrière-plan) sur le tournage de Sois belle et tais-toi, en 1975. © DUNCAN YOUNGERMAN

Du 5 juillet au 22 septembre

Tout le monde a encore en tête « l’apparition » qu’elle fut dans Baisers volés de François Truffaut. Son nom est essentiellement associé à ses rôles dans le cinéma français des années 60-70. Cette voix inoubliable n’était pourtant pas seulement actrice. Pendant les années 70, Delphine Seyrig a eu un parcours de militante (MLF). Elle fut l’une des premières à envisager la vidéo en tant qu’outil d’émancipation. Toujours à la recherche d’expériences, elle enchaîne les collaborations avec des réalisatrices telles que Marguerite Duras ou Chantal Akerman qui lui ont permis d’explorer une grande variété de rôles féminins, en opposition à « A, la femme brune » qu’elle avait joué dans L’Année dernière à Marienbad (1961), d’Alain Resnais, et qui l’avait portée sur le devant de la scène. Les Muses insoumises. Delphine Seyrig entre cinéma et vidéo féministe offre un plan large sur une personnalité au carrefour de l’Histoire du cinéma, de la vidéo et du mouvement féministe français. Ceci à travers un retour sur un parcours exemplaire, devant ou derrière la caméra.

Où: Au LaM, Villeneuve-d’Ascq.

Infos: www.musee-lam.fr

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