Le juste prix

Cobraqueen: tel est le nom de cette toile (20x30cm) de Tanja Hirschfeld. Le travail de cette plasticienne allemande née à Rome est à découvrir chez All You Can Art (Munich). 1 100 euros. © TANJA HIRSCHFELD

Concept international implanté dans douze villes et trois continents, l’Affordable Art Fair s’est fait un nom en prenant le contrepied de tout ce qui est reproché au marché de l’art contemporain par ses adversaires: l’opacité, la spéculation, l’exclusivité… Aux antipodes des Art Basel Miami et autres foires aux vanités bien connues, l’AFF décline un concept accessible et transparent. La trame? Chaque galerie débarque avec trois artistes vivants dans son escarcelle. Le prix? Il est obligatoirement affiché. Vous aimez? Emballé, c’est pesé: emportez directement l’objet de vos désirs sous le bras (peut-être une des quatre oeuvres présentées ci-contre). Pas de chance pour les cyniques et les blasés qui imaginaient l’initiative sombrer rapidement -sur le mode,  » ce qui n’est pas cher ne vaut rien« -, dix ans plus tard l’événement est devenu un rendez-vous attendu du calendrier bruxellois. Le programme de l’édition 2018 fait place à quelques 94 galeries dont 29 seront sur place pour la première fois. Côté mise en scène, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands, notamment en invitant plusieurs artistes -le duo féminin Louves, l’Anversois Taai et le Bruxellois Oli B- à signer des installations spécialement conçues pour la manifestation. Il faut également mentionner que le concours Young Talents, dont la procédure se déroule exclusivement on line et qui a pour finalité la visibilité des talents émergents, sera tranché cette année par La peau de l’ours, un projet en ligne qui a les « nouveaux collectionneurs » en ligne de mire. Une dernière chose: il faudra vous acquitter pour entrer d’un montant, entre 8 -le vendredi- et 25 euros -billet acheté sur place pour le samedi et le dimanche.

Chaque main, en plâtre et porcelaine, signée par l'artiste Maryse Otjacques, représente une lettre de l'alphabet. Elles s'assemblent en mots. Galerie Cdlt (Liège). 400 euros par main.
Chaque main, en plâtre et porcelaine, signée par l’artiste Maryse Otjacques, représente une lettre de l’alphabet. Elles s’assemblent en mots. Galerie Cdlt (Liège). 400 euros par main.© MARYSE OTJACQUES

Affordable Art Fair, du 15 au 18/03, à Tour & Taxis, à1000 Bruxelles. www.affordableartfair.com

Ces sculptures murales colorées de Willi Siber mêlent bois, résine, époxy et pigments. L'artiste est représenté par la galerie p13 située à Heidelberg. 1 600 euros par pièce (34x26x18cm).
Ces sculptures murales colorées de Willi Siber mêlent bois, résine, époxy et pigments. L’artiste est représenté par la galerie p13 située à Heidelberg. 1 600 euros par pièce (34x26x18cm).© WILLI SIBER
L'univers onirique de la photographe barcelonaise Andrea Torres Balaguer souligne la relation entre la féminité et la nature. Galerie Qlick Editions (Amsterdam). 3 500 euros (édition de sept) (113x123cm).
L’univers onirique de la photographe barcelonaise Andrea Torres Balaguer souligne la relation entre la féminité et la nature. Galerie Qlick Editions (Amsterdam). 3 500 euros (édition de sept) (113x123cm).© ANDREA TORRES BALAGUER

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