Last Night

Si l’on se délectait déjà de la finesse psychologique de l’Américain James Salter dans ses romans (dont le majeur Et rien d’autre), ses nouvelles restaient en revanche plus secrètes. Trois ans après son décès, le recueil Last Night rassemble à bon escient le matériau court précédemment paru et y ajoute quatre textes inédits. De regrets amoureux ( Palm Court) à la soirée d’adieu de Marit qui prend une tournure étrange, du dense univers sonore de l’effacé Fenn au décès d’un oiseau de compagnie venu souligner un malaise indicible, Salter tamise la mélancolie, confronte les êtres à de mauvais minutages. Poignant et teinté d’amertume comme une dernière nuit…

nouvelles De James Salter, traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Rabinovitch, Lisa Rosenbaum et Marc Amfreville, Éditions de l’Olivier, 352 pages.

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