À chaque menace d'envergure planétaire -Tchernobyl en 1986, les attentats hier, le coronavirus aujourd'hui-, parler d'autre chose, du temps qu'il fait ou de l'usage de l'adjectif chez Proust, paraît un peu vain, un peu déplacé, un peu indécent même. Plus rien ne compte que le danger imminent, qu'il soit réel ou fantasmé, même si l'on sait pertinemment bien que vérifier toutes les cinq minutes la progression de la contamination sur son smartphone ne va pas aider à résoudre le problème. Et encore moins à se sentir mieux.
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