Écoute la ville tomber

 » Ça vous rentre dans la peau. On n’en prend pas conscience tout de suite, seulement quand on regarde ce qu’on a toujours connu, ce qu’on laisse derrière soi, par les vitres de la voiture. Ils longent les rues, les magasins, les coins de trottoir où ils se sont installés. Les fantômes du passé sont de sortie, le regard braqué sur eux. Peau douteuse, yeux renfoncés, sourires flippants. »

de Kate Tempest, éditions Rivages, traduit de l’anglais par Madeleine Nasalik, 414 pages

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