AVEC WINDOWS 8, LE MONDE DU PC GAGNE EN SOUPLESSE. ET LORGNE DU CÔTÉ DES TABLETTES.

A.M.L. ET J.C.V.

En créant le premier système d’exploitation doté d’une double interface (tactile et clavier), Microsoft a permis aux constructeurs de se lâcher. Et d’abandonner un concept lancé par IBM il y a déjà 30 ans.

Sous l’impulsion de l’iPad, les fabricants se sont engouffrés dans le segment tactile pour le décliner dans toutes les tailles, avec un impact sur le design des antiques PC. Le trio « écran-clavier-châssis » a largement vécu, pour laisser place à des machines hybrides. Pour la première fois, un système d’exploitation plutôt bureautique change les habitudes de millions d’utilisateurs. Désormais, pour démarrer son logiciel de messagerie, une simple pression du doigt sur l’icône d’Outlook suffit.

Ce nouvel OS s’inspire directement de la gestuelle utilisée sur les smartphones et en reprend le concept de boutique virtuelle. Plus besoin de se déplacer en magasin, le Windows Store donne un accès immédiat à une gigantesque galerie de logiciels gratuits ou payants.

Frontières floues

Les formes évoluent également sous l’effet de la miniaturisation. Les ordinateurs de bureau se muent en « tout-en-un » dont les composants (disque dur, carte mère, mémoireà) sont désormais intégrés à l’écran. Mais ce sont les portables qui brouillent encore le mieux les pistes grâce à leurs écrans escamotables. En position fermée, ces machines ressemblent à s’y méprendre à des tablettes puisque, Windows 8 oblige, tout peut se contrôler au clavier, du bout des doigts ou encore à l’aide d’un stylet. Sony propose ainsi, avec son portable Slider Duo 11, une mini-tablette à reconnaissance d’écriture qui peut être utilisée comme un calepin. Mais poussez l’écran vers l’avant en le basculant à la verticale et vous découvrirez en dessous un clavier complet. HP, Toshiba ou Dell offrent des solutions similaires, sans jamais être identiques. Des solutions autrement plus confortables que les touches virtuelles qui ornent les tablettes. Le meilleur des deux mondes.

Heureusement, pour ceux qui ne voudraient pas perdre leurs vieilles habitudes, il leur reste les « ultraportables ». Des modèles qui ne connaissent pas de profondes mutations si ce n’est une réelle montée en puissance, une perte de poids et une autonomie accrue. Avec un seul défaut: une envolée des tarifs. La perfection n’est pas de ce monde.

A.M.L. ET J.C.V.

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