Douglas White

© LICHTENBERG DRAWINGS © DOUGLAS WHITE

Jusqu’au 20 juillet, la galerie Valérie Bach consacre une exposition à l’artiste britannique Douglas White (1977, Guildford). Ce plasticien diplômé de la Ruskin School of Drawing and Fine Art (2000) et du Royal College of Art de Londres (2005) mérite que l’on s’arrête sur sa pratique. Son travail est multiple, même si une grande partie de son oeuvre consiste en l’utilisation d’objets et matériaux trouvés qu’il collecte pour les transformer en sculptures, souvent monumentales. L’exposition Portraits of my Father as a Horseshoe Bat permet d’apprécier une oeuvre diversifiée, ainsi de ces étonnantes chauves-souris reconstituées à partir de peaux de bananes séchées et de fausse fourrure. Intrigué? Le site de l’intéressé dévoile d’autres facettes. On pense à Enraciné, une approche très Land Art basée sur la mise à nu, par grattage du sol, d’un réseau de racines du côté du Vent des Forêts, cet « espace d’art contemporain à ciel ouvert » situé dans le département de la Meuse. À n’en pas douter, Deleuze aurait apprécié cette structure en rhizome. À voir également, ses Lichtenberg Drawings, des dessins réalisés à partir d’un dispositif électrique de 10 000 volts. Les tracés fractals qui en résultent sont totalement fascinants. Il ne faut pas manquer non plus New Skin for an Old Ceremony, installation réalisée avec les restes d’un éléphant.

www.douglaswhite.co.uk

M.V.

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