Dixit Céline Sciamma

« J’ai grandi dans l’absence de chanson française. Dans la culture musicale de mes parents, on n’écoutait pas la radio. On écoutait du jazz, Miles Davis, Prince, Magma, les Beatles, Sting… C’était la musique du quotidien. Côté rap, j’avais la culture de mon époque: NTM, Iam, le 113… Les femmes aussi: Keny Arkana, Casey, Diam’s… J’ai aussi une culture de musique classique transmise par mes grands-parents: Chostakovitch, Bartók… J’ai fait très longuement de la flûte à bec, ce qui était un choix -pas le mien, hein- de confort matériel: un instrument peu onéreux, qui donne de l’autonomie, qu’on peut trimballer. J’ai aussi fait du piano, mais mon rêve, mon fantasme d’enfant, c’était la batterie. Un rêve difficile à exaucer: c’est encombrant, ça fait du bruit. Donc quand je me suis mise à la batterie, j’avais 35 ans (rires). »

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