ANTOINE: « On était présents l’an dernier au festival Deep in the Woods. Pas à l’affiche mais en résidence. C’était une aventure assez particulière. On était là toute la semaine, en amont du festival, pour occuper un des lieux. On a vu le festival se monter en direct, et les gens arriver petit à petit.

On ne connaissait pas bien l’événement avant de s’y rendre. On ne s’est pas rendu compte tout de suite que c’est un festival très petit, très relax: il n’y a jamais deux concerts au même moment, il y a pas mal de temps libres qui permettent aux gens de se promener dans les bois s’ils en ont envie…

Au départ, l’idée d’une résidence d’artistes est de venir avec des ébauches de morceaux, des premières maquettes, de jouer aussi dans un autre contexte que le local de répèt, puis, pourquoi pas, être influencé par des artistes que l’on peut croiser pendant le festival…

Au-delà, il y avait aussi quelque chose qui tenait un peu pour nous du team building. On n’avait plus passé quelques jours ensemble depuis l’accident de Denis. On se croisait juste pour répéter à Bruxelles. Cela a fait du bien de se retrouver. Pas seulement pour jouer ensemble, mais aussi se faire une partie de foot, boire des bières, voir des concerts… »

LIONEL: « On jammait, on faisait plein de reprises. Cela faisait quand même un peu groupe d’ados. Pour se marrer, on reprenait Zombie des Cranberries, ce genre de connerie (rires). Mine de rien, on a commencé à se réamuser. Et en même temps, on en était nulle part avec les nouveaux morceaux. C’était à la fois très amusant, rafraîchissant, et très déprimant…

C’est aussi les premières fois où des gens sont revenus nous voir. C’est le principe de résidence: le week-end du festival, quelques plages horaires sont laissées ouvertes pour venir assister aux répétitions: 20 personnes qui rentrent et qui se mettent dans un coin, le temps qu’ils veulent. C’était une première manière, hyper en douceur, de se confronter avec l’extérieur.

On nous avait également expliqué que le festival attirait beaucoup de Flamands. Quelque part, cela nous a rassurés, on a pu se dire qu’on allait passer plus inaperçus. Finalement, on s’est retrouvés le dimanche après-midi à jouer dans une sorte de chapelle, sur une toute petite scène, devant un vrai public, avec des gosses qui portaient tous des casques… Il y avait quelque chose de très émouvant. »

DEEP IN THE WOODS, LE FESTIVAL LE PLUS TRANQUILLE DE BELGIQUE, SE DÉROULERA DU 6 AU 8 SEPTEMBRE AU DOMAINE DE MASSEMBRE, DANS LES ARDENNES. À L’AFFICHE, NOTAMMENT: JACCO GARDNER, ROBBING MILLIONS, LE COLISÉE, BED RUGS… IL RESTE DES TICKETS POUR LE CAMPING (22 EUROS POUR LES 2 NUITS). INFOS: WWW.DEEPINTHEWOODS.BE

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