Clément Denis

© DENIS CLÉMENT, LES FLOTS MISHIMA, 2017 DENISCLEMENT.COM

Il ne reste plus que quelques jours, jusqu’au 6 octobre, pour découvrir le nouveau travail de Clément Denis (1991), artiste qui a grandi sur les bords de Loire. C’est dans le cadre de la LMS Gallery que ce Français arrivé sur le tard à la peinture -par le biais de compositions florales- donne à voir son Anatomie de l’exode?. Pas sûr de pouvoir tracer la route jusqu’à la place du Châtelain? Le site de l’intéressé peut servir de consolation temporaire avant le fatal et nécessaire face-à-face. De chez soi, il est possible de faire défiler ses différentes séries. Bien vu, elles sont accompagnées d’un texte explicatif permettant de cerner la personnalité du bonhomme. Parmi les paysages et les portraits, on reste médusé par L’Intranquillité -qui rend hommage à Fernando Pessoa- mais également No man’s land? qui enchevêtre les corps. Le tout pour des agencements au sein desquels le pinceau joue un rôle minimal. En lieu et place, une autre panoplie prend le relais: spatules, vaporisateurs, chiffons et brosses. Cette pratique débouche sur une construction à deux étages, la première couche étant démentie par la seconde. Exactement le genre de projets abyssaux, travaillés par un processus de lent écoulement, où l’oeil se perd.

www.denisclement.com

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content