Cameron Avery

« Ripe Dreams, Pipe Dreams »

DISTRIBUÉ PAR PIAS. AU BOTANIQUE LE 19/04.

8

Session man pour Tame Impala et The Last Shadow Puppets, l’Australien Cameron Avery produit un premier album solo qui pousse son baryton dans les parages de Scott Walker, Richard Hawley ou Lee Hazlewood: la voix drone au-dessus d’orchestrations riches en pathos et en réverb. D’où une testostérone plutôt envoûtante qui brise ses élans rétros dans le titre le plus cabriolet de l’album, Watch Me Take It Away, comme si T. Rex était pris en otage par Elvis un soir alcoolisé à Memphis. Pléonasme. Disque finalement aussi spleen que viril, où l’éventuelle sentimentalité du chanteur transparaît particulièrement dans le magnifique Do You Know Me By Heart qui rappelle une chanson fameuse. On aimerait d’ailleurs savoir laquelle.

PH.C.

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