Araignée volante

L’autonomie des drones limite drastiquement leur temps de vol. Pour leur offrir une pause -et ainsi les laisser tranquillement profiter de la vue-, une foule de prototypes tente actuellement de les accrocher sur des surfaces improbables. Le SCAMP de l’université de Stanford se colle ainsi sur les murs tandis que le S-MAD du MIT fait de même via des petites griffes. Nouveau venu dans cette famille d’oiseaux haut perchés, le SpiderMAV tire des filins terminés d’aimants qui s’attachent sur n’importe quelle surface métallique. Un shoot en l’air et le drone s’accroche au plafond comme un lustre. Le tour de passe-passe fomenté par l’Imperial College de Londres fonctionne également à l’horizontal. Aidé de cartouches à gaz, il tisse une toile à trois branches fixée sur les parois verticales d’un environnement exigu. Seul problème, le prototype nommé en hommage à Spiderman ne sait pas encore se détacher de sa toile. Allo les pompiers?

M.-H.T.

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