The Hunter de Rafi Pitts = Deliverance meets Vanishing Point à Téhéran

Où The Hunter chasse le poulet iranien, ce vieux salopard de Giovanni Papini se réédite, Alien n’est jamais qu’une histoire de viol et The Beets ont les lèvres noires.

Il sort le 16 février en France et devrait donc suivre sur les écrans belges plus ou moins à la même période, si on en croit les coutumes des distributeurs. The Hunter de Rafi Pitts. Nominé pour l’Ours d’Or au festival de Berlin, en 2010. Un film iranien, tourné à Téhéran et dans les bois du nord de la ville. L’histoire d’un chasseur dont la femme et la fille sont accidentellement tuées par la police et qui va entreprendre de se venger méticuleusement en abattant d’abord des flics en ville, avant d’emmener la maréchaussée sur son terrain de chasse favori, les bois. Ambiance grise, enfer urbain et vertige des forêts, on est bien sous haute influence du cinéma américain seventies: Deliverance meets Vanishing Point, nous dit-on même à l’oreille gauche. Ce qui donne forcément FURIEUSEMENT envie!

http://surtestripes.blogspot.com/2011/01/hunter-rafi-pitts-2010.html

Giovanni Papini vient de voir (de l’au-delà) réédité son Gog, illustré par Rémi, dessinateur radical anciennement chez Libé. Futuriste, chrétien, fasciste, Papini détestait l’humanité entière et cela se comprend sans beaucoup tuer de neurones à la lecture de Gog, collection de courts textes moqueurs et cyniques, souvent férocement drôles. Jean-Pierre Dionnet nous explique tout cela sur son blog:

http://www.humano.com/blog/l-ange-du-bizarre/id/2599

Alors que l’on apprenait récemment que les préquels de la franchise Alien porteraient le titre étrange de Paradise, Cracked s’est intéréssé à démontrer l’évidence: c’est une série de films où l’effroi n’est pas basé sur les bestioles, les endroits confinés, l’immensité de l’espace ou le fait de se faire rouler dans la farine par son employeur mais bien par… LA PEUR DU VIOL! Vous y voyez un cafard géant mais au fond de vous, vous savez très bien que ce n’est qu’un phallus humanoïde! Et la bouche pleine, personne ne vous entend crier!

http://www.cracked.com/article_18932_alien-film-franchise-based-entirely-rape.html

Dans le sillage des Black Lips, rock garage et pop psychédélique enregistrés lo-fi, l’an dernier c’est Harlem qui s’imposa comme le challenger le plus écoutable, le moins risible. Cette année 2011, ce mois de janvier 2011 devrait-on même dire conscient que les garnements d’Atlanta n’ont pas fini de faire des émules, ce sont les Beets qui sortent du lot de morve. L’album Stay Home sort le 11 janvier. Du Black Lips, en plus gentil, mais du Black Lips quand même. Zéro originalité, zéro personnalité mais mieux vaut entendre cela que MIA et James Blake, on est d’accord…

http://www.myspace.com/thebeetsbeat

Serge Coosemans

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