Rap à Lantin, les photos

Récit de la rencontre ici.

L’hypocrisie du système: paroles

Ecoutez-moi je vous en prie Je voulais vous dire deux mots moi aussi Je m’appelle Nula Vladimir Né à Tirana, Albanie 40 ans, en ce monde et cette vie Déjà 10 ans en tristesse Malheur, prison et détresse Ou les jours ne passent pas à la même vitesse Toutes les heures sont remplies avec beaucoup de stress

Je me présente je m’appelle Mounir Je suis destiné à construire un empire Je rappe ici avec mon pote Gino Son truc c’est les kilos et tirer le gros lot On vient tout droit des tours de Droixhe 4020 on représente ici y a pas de taxes

A la recherche de liberté / Je suis sorti des rangs Renfermé, bloqué / des fois je suis à cran L’hypocrisie du système / c’est un chiffre et plein de zéros Comme le Portugal, la Belgique tous baisés à cause de l’euro Sombrer dans le mal / pour tomber dans le vice Faut une lampe torche, une pince, un tournevis Des fois c’est bon ça se déroule sans failles Mais t’as pas toujours le temps de tout jeter dans la ferraille

Quand j’étais au bled / j’étais bien, la famille Mes frères / mes soeurs / mes amis Mais bon / après réflexion / changer de situation Sortir du pays / regarder derrière l’horizon C’était mon objectif / des rêves positifs Mais la vie m’a trahi / je suis devenu agressif J’ai vendu de la drogue / fais des cambriolages Et enfin / je me suis retrouvé en cage

Je veux parler de l’hypocrisie du système Qui met les jeunes dans les mêmes dilemmes Qui doivent choisir entre la justice et eux-mêmes Qui essayent de s’en sortir rattrapés par les problèmes Comme ces jeunes qui s’imaginaient que rien ne sert de travailler Et à commencer à dealer, voler, braquer Et qui à terminé drogué et incarcéré Serrer les menottes et fini l’espoir d’une vie meilleure Des maillons nous retiennent mais la musique nous emmène ailleurs

La solitude mon habitude La turpitude de mes actions est le prélude de cette vie rude La solution la religion Car dans ce monde nous sommes des pions manipulés par nos démons On a le destin ensanglanté, c’est le déclin de mon passé Depuis qu’on nous a enfanté jusqu’au moment de trépasser On ne va pas se leurrer ni pleurer La seule chose à faire c’est de prier Combien dans le mal riait Alors que dans l’illicite on s’oubliait Le temps est court comme mon parcourt Y a qu’à regarder TUPAC SHAKUR Et n’oublie pas que de la mort y à pas de retour

Quand j’avais 16 ans / moi j’ai quitté ma famille Direction l’Italie /tenter la chance / pour la survie Si ça passe doubler la mise / pour fuir la crise J’arrive en clandestin sur un bateau de marchandises 3 mois plus tard je rentre dans le milieu de la rue Où y a pas d’amour / pour un rien on te tue Le vol, le bisness / tu finiras menottes, serré / Loin du soleil / à l’ombre incarcéré

Allongé sur mon lit / je regarde par la fenêtre Plonger dans mon passé je me dis que peut-être Si j’avais écouté ma vie j’en serais maître Mais tu l’as vu petit on croit tout connaître Je voudrais que de belles choses m’arrivent comme quand j’étais enfant Pas celles qui poussent à la dérive comme maintenant Mais bien celles qu’on se prive une fois trop grand Faut profiter de la brise mais rester prudent C’est toujours la crise alors j’ai mis des gants Au moment de la prise je veux rester innocent

Je veux parler de l’hypocrisie du système Qui met les jeunes dans les mêmes dilemmes Qui doivent choisir entre la justice et eux-mêmes Qui essayent de s’en sortir rattrapés par les problèmes

Quand j’avais 17 ans Tout mon quartier et ma ville ne parlaient que d’immigration Autour de nous c’était le vide, on ne discutait que du rêve européen Je suis devenu un Harragua pour être bien là-bas On voulait voir le nouveau monde et les pays  » développés  » S’échapper de ces décombres Mais dommage on été surpris par la réalité Ici il n’y a pas de pitié, pas de tendresse et zéro euro dans la caisse Petit à petit on rentre dans le milieu Dealer, droguer, voler Pour le loyer rien de merveilleux/ peu importe le moyen Y en a marre du mensonge européen

Là d’où je viens c’est difficile on est toujours sur le fil Question de survie, il faut savoir être habile Loin des feux d’artifices, de la fête nationale Les enfants de chez moi ont peur du bruit des balles Ici j’ai découvert la démocratie, l’hypocrisie Le système te condamne et te fait payer le prix J’ai découvert des mensonges, manipulations, Corruption, pollution, ils font tout pour le pognon

Je veux parler de l’hypocrisie du système Qui met les jeunes dans les mêmes dilemmes Qui doivent choisir entre la justice et eux-mêmes Qui essayent de s’en sortir rattrapés par les problèmes

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