Futurise-moi: « Le passé des uns pourrait être le futur des autres »

Pour connaître son avenir, le site « futurise-moi.com » propose de retrouver son sosie existentiel. A savoir une personne qui aurait vécu les mêmes expériences et qui serait apte à affirmer ce qu’il se passera dans les années suivantes.

Le site de futurise-moi.com

Fini les boules de cristal, place à l’Internet. Pour deviner son futur, quel qu’il soit, futurise-moi.com a pensé à la solution. S’il existe des sosies physiques, pourquoi n’existerait-il pas des sosies dit existentiels. Des personnes qui auraient vécu les mêmes choses que nous, qui sont dorénavant plus âgées et dont la différence d’âge correspondrait à notre futur. Fallait y penser. Du coup, si on retrouvait cette personne et qu’on lui demandait ce qu’elle fait dans la vie, elle pourrait nous répondre comme si elle était le nous du futur. Dingue, non ?

Le site repose sur un célèbre proverbe: Tout ce que l’on vit aujourd’hui n’est que le fruit de ce que l’on a semé hier. Si on croit ce genre de dicton, il reste à se lancer dans l’aventure et à remplir un important questionnaire. Il permettra de vérifier la véracité de la formule déterministe suivante: Le passé des uns pourrait être le futur des autres.

Ces propos peuvent laisser sceptique: l’idée semble elle-même venue du futur, d’un monde à la Minority Report où il serait possible de connaître les prochaines erreurs commises. Faut-il espérer que ce moi du futur ne soit pas un obèse en prison, sinon bonjour le moral.

Encore est-il que des gens qui possèdent la même expérience de vie existent. La preuve la plus marquante est celle de l’Irlandais Graham Comrie qui a retrouvé sur Facebook un Graham Cormie. Intrigué et pensant qu’on essayait d’usurper son identité, Comrie essaye d’en savoir plus sur Cormie. Ressemblance frappante, ils sont tous les deux chauves et un brin rondouillards. Mieux, ils sont tous les deux photographes, ont une femme rousse (c’est l’Irlande, d’accord) avec laquelle ils vont fêter leur noce d’argent, deux filles, un chien de la même race et ils se rendent comptent qu’ils habitent à une quinzaine de kilomètres l’un de l’autre. Une conversation avec presque soi-même coûte certainement moins chère qu’un psy.

Thibault Richard (stg.)

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