David Lynch aime la musique de djeunes et sort son premier album solo

Où The Miracles Club agite les dancefloors, Butch Cassidy chevaucha en Patagonie, David Lynch aime la musique de djeunes, et ne dites plus « plagiat » mais bien « intertextualité ».

Dans la foulée du succès de Hercules & Love Affair et de The Art Department, l’époque est au revival house gay/ecstasy/balléaric/acid sur les meilleurs dancefloors du moment. Un air du temps qui donne ses chances de succès au Miracles Club, trio de Portland, Oregon, qui joue avec tous les codes du genre pour produire une dance-music sous haute influence, tant culturelle que psychotrope. Jacques ton corps.

http://www.myspace.com/themiraclesclub

Oubliez tout ce que le cinéma vous a appris: Butch Cassidy n’est pas forcément mort en 1908, en Bolivie, comme le raconte le classique hollywoodien de George Roy Hill avec Paul Newman et Robert Redford. Certains disent plutôt que le célèbre brigand a vécu jusqu’en 1937, a visité la Patagonie et a vécu une fin de vie paisible aux États-Unis, sous une fausse identité. Ce qui est certain, par contre, c’est que l’ADN du corps qui se trouve dans sa tombe n’a aucun rapport avec celui de ses descendants. À partir de là, tout est possible. Y compris imaginer un western où Butch Cassidy, vieux, entame une dernière chevauchée en Amérique du Sud en compagnie d’un braqueur de banques. Sam Shepard interprète la légende dans Blackthorn, western voulu classique, dur à cuire et premier degré, aux paysages sud-américains d’autant plus époustouflants qu’ils sont très inhabituels pour un film de ce genre.

http://trailers.apple.com/trailers/magnolia/blackthorn/

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Alors que sort son premier album solo, David Lynch confie à Rolling Stone avoir été forcément influencé par Angelo Badalamenti, son génial collaborateur musical attitré, ainsi que d’aimer des groupes de djeunes comme Lykke Li et Au Revoir Simone et toujours méditer transcendentalement à fond. Rien lâcher, tout donner.

http://www.rollingstone.com/movies/news/david-lynchs-first-solo-album-is-on-crazy-clown-time-20110817

Tout récemment, Joseph Macé-Scaron s’est fait pincer pour plagiat: dans son Ticket d’Entrée de dernier roman, il s’est accaparé plusieurs paragraphes à l’origine écrits par Bill Bryson, célébrité dans le domaine des récits de voyages humoristiques et de la vulgarisation scientifique rigolarde. Cela provoque évidemment une grosse polémique à Paname et d’après certains grenouillant un peu trop dans le milieu littéraire parisien, il ne faudrait plus parler de plagiat mais bien d’intertextualité, qui serait bien sûr un genre littéraire à part entière. La mauvaise foi aussi, c’est tout un art.

http://www.slate.fr/tribune/42815/plagiat-litterature-intertextualite

Serge Coosemans

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