Bons plans sorties pour le week-end du 20 au 22 juillet

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Drache nationale ou pas, comme chaque vendredi, Focus vous propose d’arroser votre week-end d’une bonne dose de sorties culturelles. Agenda sélectif.

MUSIQUE

Francofolies
Où: divers lieux de Spa
Quand: du 18 au 22 juillet
Avec: Laurent Voulzy, Selah Sue, Charlie Winston…
Prix: de 25,50 à 48,50 euros par jour et par endroit, pass Francofou à 48,50 euros, Francopass à 143,50 euros
Quoi: De tous les festivals belges, ce sont les Francos qui ont le plus « métissé » leur cible initiale, la chanson française partageant aujourd’hui largement avec le rock, l’électro ou la world. En partie à cause du peu de renouvellement des têtes d’affiche hexagonales: la preuve, celles de cette édition 2012 pourraient déjà avoir été majoritairement conviées il y a 5 voire 10 ans, Jean-Louis Aubert, Bénabar, Laurent Voulzy ou Nolwenn Leroy (…). Mais les Francos creusent heureusement en dehors de la variété familiale, dans les divisions belges, largement exposées, à commencer par le phénomène Selah Sue en grande scène avec Charlie Winston. Sinon, on pourra voir à Spa The Experimental Tropic Blues Band, Vincent Liben, Great Mountain Fire, Benjamin Schoos, Dan San et le projet hip hop latino du Starflam Kaer. Les nostalgiques de Dr House rejoindront le blues de Hugh Laurie et ceux de l’Afrique contemporaine le set de Konono n°1, le jour de la Fête Nationale à 15h15 sur la Proximus, l’une des neuf scènes Francos.
www.francofolies.be

Power Festival
Où: Place Communale, La Louvière
Quand: les 20 et 21 juillet
Avec: The Damned, Eths, Drums are for Parades…
Prix: 20 juillet: 10 euros/21 juillet: 15 euros/combi: 20 euros
Quoi: Ca fait maintenant huit ans qu’une bande de Louviérois passionnés a créé le Power Festival, qui a lieu chaque année le week-end de la fête nationale, sous le signe du rock’n’roll. Pour cette 8e édition, ce ne sont pas moins que les papes du punk londonien de The Damned qui tiendront le haut de l’affiche, qu’ils partagent entre autres avec Eths, Drums Are For Parades ou Guerilla Poubelle. Power to the wolves!
www.powerfestival.be

Vieilles Charrues
Où: Carhaix (France)
Quand: du 19 au 22 juillet
Avec: Portishead, The Cure, Garbage, Bob Dylan…
Prix: 41 euros par jour, 145 le combi
Quoi: Jadis kermesse au bord de l’eau, les Vieilles Charrues sont devenues l’un des rendez-vous incontournables de l’été festivalier français. Portishead, The Cure, Justice, Garbage mais aussi Bob Dylan, Sting, Martin Solveig et Selah Sue ont promis de s’arrêter boire du cidre et manger des galettes dans le Finistère.
www.vieillescharrues.asso.fr

Paléo Festival
Où: Nyon (Suisse)
Quand: du 17 au 22 juillet
Avec: Manu Chao, Franz Ferdinand, The Cure, The Kills…
Prix: 59 euros par jour, 286 euros le combi
Le Paléo, c’est une institution. Le plus grand festival en plein air de Suisse. L’affiche de sa 37e édition jongle avec le rock et la chanson, les grosses pointures et les révélations. Manu Chao, Thiéfaine, Camille, Gablé, Kurt Vile et Franz Ferdinand en seront…
www.paleo.ch

CINÉMA

Taste-In Movies
Où: Le Vecteur, Charleroi
Quand: jusqu’au 29 août
Quoi: A l’instar des rendez-vous cinéphilo-culinaires organisés par la Cinematek depuis quelques mois déjà, Le Vecteur, à Charleroi, propose, tous les mercredis de juillet et août, une soirée cinématographique à caractère gastronomique. Concrètement, chaque séance est précédée d’un repas 3 services en accord avec le film présenté. Sans préjuger de l’inspiration du Chef, la programmation s’annonce, pour sa part, relevée avec, dès ce mercredi, Le départ, tourné en 1967 à Bruxelles par Jerzy Skolimowski, avec Jean-Pierre Léaud dans le rôle principal. Suivront notamment The Honeymoon Killers, film culte de Leonard Kastle et Donald Volkman, les Spiklenci Slasti de Jan Svankmajer, Suture de Scott McGehee et David Siegel, The Bible and Gun Club de Daniel J. Harris ou encore France, société anonyme, le premier long métrage d’Alain Corneau. Ce qui, en tout état de cause, s’appelle un menu goûteux…
www.vecteur.be

Brave (Rebelle) ****
En salles depuis le 18 juillet
ANIMATION | Les éléments sauvages qui agitent les highlands écossaises font écho à la chevelure flamboyante et à l’ardeur du coeur de la jeune Merida, héroïne revêche d’un conte de fées façon Pixar porté par une époustouflante animation.
Notre critique

Laurence Anyways ***
En salles depuis le 18 juillet
DRAME | Troisième long métrage de Xavier Dolan, Laurence Anyways vient confirmer, si besoin en était, le talent insolent du jeune cinéaste québécois -23 ans à peine, et un style qui s’affirme autant qu’il s’affine de film en film. Au coeur de celui-ci, on retrouve Laurence (Melvil Poupaud), prof/esthète de littérature qui, le soir de ses 37 ans, annonce à sa compagne, Fred (Suzanne Clément), vouloir devenir une femme -désir longtemps enfoui, mais néanmoins irrépressible.
Notre critique

Trishna ***
En salles depuis le 18 juillet
DRAME | Transposer l’action du grand roman de Thomas Hardy Tess d’Urberville (autrefois adapté par Roman Polanski avec Nastassja Kinski) de l’Angleterre du XIXe siècle à l’Inde contemporaine n’est pas sans inspiration, tant les rapports de classe et les relations entre univers rural et modernité font sens là-bas, aujourd’hui encore.
Notre critique

EXPOS/SCÈNES

Lara Dhondt – Junctions
Où: Bozar, Bruxelles
Quand: jusqu’au 16 septembre
Quoi: Take Shelter. Impossible de ne pas songer à cet excellent film de Jeff Nichols quand on voit le travail photographique de l’Anversoise Lara Dhondt, exposé dans le cadre d’une collaboration entre le FoMu d’Anvers et le Palais des Beaux-arts. Pour rappel, Take Shelter évoquait une catastrophe imminente, sans qu’on sache réellement s’il s’agissait d’une tempête sous un crâne ou d’une apocalypse bien réelle. En filigrane, l’allégorie d’un monde en ruines, en voie de déclassement. Face aux images de Dhondt, un second film se présente à l’esprit, signé Lars von Trier celui-là, dont le propos catastrophiste est aussi puissant: Melancholia. Tout particulièrement la scène finale dans laquelle Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et le jeune Cameron Spurr attendent la collision fatale « protégés » par un symbolique et dérisoire tepee constitué de branches mortes. Cette notion d' »abri » est au coeur de la pratique artistique de Lara Dhondt. Au cours de ses promenades, elle assemble déchets et détritus pour former d’éphémères cabanes qui sont autant d’espaces individuels. Ces sculptures hétéroclites ont le pouvoir des constructions que réalisent les enfants dans la solitude de leur chambre. Face au vide effrayant et à la difficulté de comprendre le monde qui nous entoure, une couverture peut devenir un bunker existentiel dans lequel rien de grave ne peut vraiment arriver. La photographe anversoise fait pareil. Ici, des jantes et une vielle valise, là du carton et de l’acier rouillé… La matière déclassée compose un barrage psychologique contre un océan dont les vagues sèment l’inconnu, menacent d’engloutir. Ces frêles châteaux de cartes peuvent faire sourire, n’empêche, ce sont des « espaces de résistances », des « estrades poétiques », dont l’apparente faiblesse est également la grandeur.
www.bozar.be

The Beatles on the Road
Où: Taschen Gallery, Bruxelles
Quand: jusqu’au 26 août
Quoi: Début 1964, le photographe Harry Benson s’apprête à monter dans un avion pour une mission en Afrique quand il reçoit un appel de Londres. Le chef du service photo du Daily Express lui annonce qu’il va finalement suivre les Beatles à Paris pour immortaliser la « Beatlemania » qui fait alors rage en France. C’est le début d’un voyage qu’il n’oubliera jamais. Près de 50 ans plus tard, ce photographe -qui se trouvait à côté de Robert Kennedy lorsqu’il s’est fait assassiner- fait paraître chez Taschen un ouvrage en édition limitée qui restitue l’atmosphère qui a régné tout au long de cette tournée mythique. The Beatles on the Road 1964-1966 offre des clichés d’une grande intimité qui résulte du contact hors pair que Benson était parvenu à nouer avec les Fab Four. À Paris, il les photographie en pleine bataille d’oreillers dans une suite de l’hôtel George V; il est encore là lorsque les Beatles foulent pour la première fois le sol américain; son objectif les suit jusque sur la scène du fameux Ed Sullivan Show ou en Floride, à côté de Cassius Clay. Bonne nouvelle pour les fans: une vingtaine d’images originales de cette saga hystérique seront exposées tout l’été au store Taschen de Bruxelles.
www.taschen.com

Ph.C., L.H., K.D., J.F.Pl., L.D., N.C., M.V.

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