Michel Galabru est mort

Michel Galabru, sur le plateau de la chaîne d'information iTélé, le mercredi 10 novembre 1999. © Christian D'Aufin/Wikicommons
FocusVif.be Rédaction en ligne

Le comédien français Michel Galabru est décédé lundi matin à Paris « dans son sommeil » à l’âge de 93 ans, a annoncé sa famille à l’AFP.

L’acteur est décédé à 5h30 heure locale. « Il s’est endormi », a indiqué sa fille Emmanuelle à l’AFP.

Michel Galabru était un des acteurs les plus populaires du théâtre et du cinéma français. Il a mis sa faconde au service de nombreuses oeuvres de répertoire et de boulevard, de films très grand public comme la série des Gendarmes de Jean Girault, ou plus exigeants comme Le Juge et l’assassin de Bertrand Tavernier, qui lui avait valu un César du meilleur acteur en 1976.

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Michel Galabru était encore sur scène très récemment. Toutefois, en novembre dernier, il avait dû annuler les représentations de deux pièces où il tenait l’affiche en raison d’une grande fatigue.

Deux décès de proches l’avaient beaucoup atteint: en octobre 2014, il avait perdu son frère Marc, comédien et écrivain, et en août dernier, son épouse Claude était décédée des suites de la maladie de Parkinson.

Fils d’un professeur à l’Ecole des Ponts et Chaussées, Michel Galabru était né le 27 octobre 1922 à Safi (Maroc). Le baccalauréat en poche, il s’inscrit au Conservatoire national d’art dramatique de Paris. Il en ressortira avec deux premiers prix.

Pensionnaire à la Comédie-Française en 1950, Michel Galabru y joue les classiques – Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline – avant de quitter cette institution en 1958. Il triomphe alors dans des oeuvres du répertoire et surtout du théâtre de boulevard. Parmi ses principaux succès on peut citer La Claque (André Roussin), L’Entourloupe et Monsieur Amédée (Alain Reynaud-Fourton), mais aussi La Femme du boulanger (Marcel Pagnol), Don Juan ou Le Bourgeois gentilhomme (Molière).

En 2008, il obtient à 85 ans le premier Molière de sa carrière (« meilleur comédien », la plus grande récompense du théâtre en France) pour son rôle dans Les Chaussettes opus 124, où il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un come-back.

Parallèlement, il mène une carrière au cinéma, à partir de 1951. Il fait ses débuts dans Ma femme, ma vache et moi (Jean-Devaivre). Son interprétation de l’adjudant Gerber dans la série des Gendarmes de Jean Girault le fait connaître à partir de 1964 d’un très large public.

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Il tourne avec Georges Lautner, Michel Audiard, Claude Zidi, Pierre Tchernia. Acteur prolifique, Michel Galabru joue dans quelque 200 films dont beaucoup de nanards, mais aussi des films plus ambitieux, dirigé par Jean-Pierre Mocky, Luigi Commencini, Bertrand Blier ou Costa-Gavras.

Marié à deux reprises et père de trois enfants, Michel Galabru avait publié en 1996 un livre de souvenirs Je l’ai perdue au 18.

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