Critique

[Le nanar de la semaine] Presque: exécrable road-movie initiatique

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Dénué de toute ambition cinématographique, ce concentré dégoulinant de bien-pensance à la musique et à la lumière de pub Volvic ne nous épargne aucun cliché.

Aussi calamiteux réalisateur que comédien, Bernard Campan s’associe au philosophe et écrivain suisse Alexandre Jollien pour signer cet exécrable road-movie initiatique farci de certitudes sur l’existence où un croque-mort dévitalisé se lie d’amitié avec un quadra handicapé épris de philosophie zen. Dénué de toute ambition cinématographique, ce concentré dégoulinant de bien-pensance à la musique et à la lumière de pub Volvic ne nous épargne aucun cliché (à commencer par celui de la pute au grand coeur, qu’on croyait désormais cantonné au seul répertoire de Pierre Perret). Porté par un humour faussement anticonformiste embarrassant de ringardise, Presque assène ses ineptes petites leçons de vie avec une condescendance rance.

De et avec Bernard Campan et Alexandre Jollien. Avec Tiphaine Daviot. 1 h 32. Sortie: 26/01.

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