The Nest de Sean Durkin a littéralement écrasé la pourtant solide compétition de la 46e édition du Festival du cinéma américain de Deauville. Retour sur l'événement en cinq chavirants coups de coeur.
Entre rire et drame, cinéma de genre et militantisme, la compétition de la 44e édition du festival de Deauville faisait la part belle aux inadaptés et autres déclassés du système, révélant les jeunes réalisateurs indies qui feront le cinéma US de demain.
Sensation de la compétition deauvillaise, We the Animals de Jeremiah Zagar réussit le petit exploit de remplir le parfait cahier des charges indie tout en se tenant à distance respectable des plus énormes stéréotypes d'un genre en soi.
Entre invités prestige, projos d'envergure et lancement de la compétition officielle, premier week-end dense et plutôt intéressant du côté de la 44e édition du Festival du Cinéma américain de Deauville.
Le 43e festival du cinéma américain de Deauville a couronné samedi The Rider, un film dans lequel la réalisatrice sino-américaine Chloé Zhao se penche sur un Etat qui a voté pour Donald Trump, le Dakota du sud.
Assistant réalisateur de David Gordon Green (Prince Avalanche, Joe), Amman Abbasi signe avec Stupid Things un premier long métrage marqué par l'absence, le vide et l'ennui. L'un des temps forts de cette 43e édition.
Plongée enthousiasmante au coeur de la communauté juive ultraorthodoxe new-yorkaise et ses codes spécifiques avec Brooklyn Yiddish, huitième film de la Compétition deauvillaise.
D'Easy Rider à Donald Trump, entre grands espaces et illusions perdues, Jean-Baptiste Thoret, le dernier des cinéphiles, se fend d'un titanesque road-movie documentaire sur l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui: We Blew It. Brillant.
Après une édition objectivement plus en retrait et l'annulation en dernière minute de la venue de Michael Moore l'an dernier, le Festival du Cinéma Américain de Deauville relève la tête et sort de grosses cartouches pour sa 43e édition.
Le réalisateur anglo-irlandais de The Guard et Calvary confirme son talent saignant de l'autre côté de l'Atlantique avec un irrésistible buddy cop movie mâtiné d'humour noir et méchant.
Le réalisateur d'Afterschool chronique avec doigté la descente aux enfers d'une journaliste de télévision locale dans l'Amérique désillusionnée des seventies.
Le réalisateur de Welcome to the Dollhouse et Happiness retrouve un peu de son mordant, mais montre aussi sûrement les limites de son cinéma vignettisant.