Critique

Drei

COMÉDIE DE MOEURS | Tom Twyker s’attache à un couple de Berlinois dans la quarantaine, Hanna et Simon, épanouis mais guettés par une certaine routine lorsque le hasard s’en mêle, qui les verra l’un et l’autre s’éprendre secrètement du même homme, Adam.

COMÉDIE DE MOEURS | Après une série de productions anglo-saxonnes, au rang desquelles l’impeccable The International, Drei consacre le retour de Tom Tykwer en Allemagne. Le réalisateur s’y attache à un couple de Berlinois dans la quarantaine, Hanna et Simon, épanouis mais guettés par une certaine routine lorsque le hasard s’en mêle, qui les verra l’un et l’autre s’éprendre secrètement du même homme, Adam.

Non dénuée d’un potentiel comique inattendu, cette base triangulaire offre à Tykwer l’opportunité d’un questionnement plus vaste, s’immisçant au-delà des apparences pour embrasser jusqu’au sens même de l’existence. On mesure là l’ambition du propos qui, pour être porté par une attention et une rigueur esthétiques incontestables, n’en reste pas moins, pour l’essentiel, au stade des intentions, le spectateur campant à distance respectable des émotions des protagonistes…

J.F.PL.

Drei, comédie de moeurs de Tom Tykwer. Avec Sophie Rois, Devid Striesow, Sebastien Schipper. 1h59. Sortie: 29/06. **

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