Critique du film La Rafle

Paris. Les 16 et 17 juillet 1942, 13 000 Juifs sont raflés sans ménagement par la police et la gendarmerie françaises et 8000 entassés dans le tristement célèbre Vélodrome d’hiver en vue d’être livrés aux Allemands.

De Rose Bosch. Avec Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Jean Reno. 1H55. Sortie: 10/03

Ancienne journaliste au Point, scénariste du Christophe Colomb de Ridley Scott, Rose Bosch raconte leur histoire. Celle des victimes et des bourreaux. Celle surtout de 4000 enfants condamnés à l’horreur. Parti pris qui par essence fait pleurer dans les chaumières. Ce n’est qu’en 1995 que Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans ce drame et dans la Shoah. C’est dire que la réalisatrice d’Animal, son seul film jusque-là, s’attaque à un sujet particulièrement délicat.

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Malgré son travail de mémoire, ses vertus pédagogiques et des acteurs plutôt convaincants emmenés par une époustouflante Mélanie Laurent en infirmière frêle et forte, La Rafle ressemble plus à un téléfilm de luxe qu’à La Liste de Schindler. La faute à une image pas assez réaliste, une histoire trop romancée (même si tout est vrai) et quelques scènes maladroites.

J.B.

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