Critique

[Critique ciné] Yomeddine: road movie iniatique à travers l’Egypte

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Yomeddine nous invite à un voyage singulier, riche de rencontres et d’expérience humaine, entre grâce et rejet, sans jamais verser dans le misérabilisme.

Depuis l’enfance, il n’a connu que la léproserie en plein désert égyptien où sa maladie l’a fait confiner. Mais Beshay, guéri et devenu veuf, a chargé ses maigres possessions sur une charrette tirée par un âne. Il va se mettre en route, en quête de ses racines… Yomeddine nous invite à un voyage singulier, riche de rencontres et d’expérience humaine, entre grâce et rejet, sans jamais verser dans le misérabilisme. Premier film d’Abu Bakr Shawky, il brille d’une belle clarté. Habité avec force par Rady Gamal, ce road movie doublé d’un film initiatique offre aussi un regard inédit sur l’Égypte, en marge des clichés touristiques, avec aussi une naïveté revendiquée, quasi pasolinienne, qui peut troubler par endroit.

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De A.B. Shawky. Avec Rady Gamal, Ahmed Abdelhafiz, Shahira Fahmy. 1 h 37. Sortie: 05/06.

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