Critique

[critique ciné] Une histoire d’amour et de désir, un film délicatement lumineux

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Entre Farah et Ahmed, jeunes étudiants en fac de lettres à la Sorbonne, l’attirance réciproque est manifeste.

Mais si la jeune fille, tout juste débarquée de Tunis, est à l’écoute de son désir, le garçon, Français d’origine algérienne ayant grandi à Paris, peine à assumer ce sentiment amoureux bourgeonnant… Cette éducation sentimentale d’un jeune homme réservé, Leyla Bouzid (À peine j’ouvre les yeux), non contente de l’envisager à rebours des clichés, la fait rimer avec la littérature érotique arabe classique. Et de libérer l’éclat sensuel des mots, rejaillissant bientôt sur une relation que ses deux jeunes comédiens, Zbeida Belhajamor et Sami Outalbali (Sex Education), habitent avec une rare justesse. Un film délicatement lumineux.

DRAME. De Leyla Bouzid. Avec Sami Outalbali, Zbeida Belhajamor, Aurélia Petit. 1h42. Sortie: 01/09. ***(*)

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