Critique

[Critique ciné] Un homme pressé, embarrassante proposition de cinéma

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Un premier film au scénario et à l’esthétique aux allures de publicité Volvic.

[Critique ciné] Un homme pressé, embarrassante proposition de cinéma

Avec son titre aux promesses de petit Bertrand Cantat illustré -affreusement moralisateur, donc-, le premier film en solo d’Hervé Mimran (Tout ce qui brille, Nous York) s’intéresse à un homme d’affaires en perpétuelle course contre la montre avant qu’un accident cérébral n’entraîne chez lui des troubles profonds de la parole et de la mémoire, l’obligeant à ralentir et réévaluer son existence. 1h40 de Fabrice Luchini qui parle en verlan façon syndrome de la Tourette à cause d’un AVC? Il est permis de trouver ça objectivement un peu court, voire même embarrassant, comme proposition de cinéma. La BO du film ressemble à une commande d’un géant de la téléphonie mobile. Son scénario et son esthétique à une pub Volvic. « Un volcan s’éteint, un être s’éveille. » Oui, bon…

D’Hervé Mimran. Avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder. 1h40. Sortie: 14/11. *(*)

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