Critique

[Critique ciné] Los Versos del Olvido, sobre et puissant

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Un film réalisé au Chili par un jeune cinéaste iranien en exil.

[Critique ciné] Los Versos del Olvido, sobre et puissant

On ne connaîtra pas le nom du vieil homme, gardien d’une morgue quelque part en Amérique latine. Lui-même a tendance à oublier les noms de celles et ceux qui reposent dans le cimetière. Mais leurs vies lui importent. Et quand des miliciens abandonnent, au lendemain d’un massacre d’opposants, le cadavre d’une jeune femme dans sa morgue, le vieil homme va se donner pour mission de fournir à l’inconnue une digne sépulture… Réalisé au Chili par un jeune cinéaste iranien en exil, Los Versos del Olvido oscille de fascinante manière entre l’anecdote et le conte moral, entre le réel et un imaginaire poétique et politique dont la sombre séduction opère sur un rythme lent. Juan Margallo y signe une interprétation sobre et puissante à la fois.

D’Alireza Khatami. Avec Juan Margallo, Tomás del Estal, Manuel Morón. 1h32. Sortie: 02/01. ***(*)

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content