Critique

Critique ciné: In Bloom

In Bloom © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Découlant des souvenirs de jeunesse de Nana Ekvtimishvili, sa coréalisatrice, In Bloom nous plonge dans la Géorgie du début des années 90, au lendemain de la chute de l’Union soviétique, à la rencontre de Eka et Nadia, deux adolescentes inséparables se débattant dans un environnement chaotique.

L’humeur est plutôt à la désolation, en effet, alors que le pays est confronté à une violence sourde, et les deux jeunes filles à un machisme omniprésent, à quoi elles opposent l’énergie de leurs quatorze ans. Chronique inspirée d’un quotidien âpre, ce premier film vibre aussi de l’intensité brûlante de ses deux protagonistes -on pense à l’oeuvre d’un Cristian Mungiu, parenté que souligne du reste le remarquable travail du chef-opérateur Oleg Mutu. A voir.

  • DE NANA EKVTIMISHVILI ET SIMON GROSS. AVEC LIKA BABLUANI, MARIAM BOKERIA, ZURAB GOGALADZE. 1H42. SORTIE: 27/11.
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