Critique

[critique ciné] Don’t Breathe 2: divertissement schizophrène

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Le film fait le pari d’oser s’aventurer en dehors de l’inquiétante demeure, mais s’égare alors dans une deuxième partie beaucoup plus fumeuse, dominée par des dialogues peu subtils et des antagonistes vraiment très caricaturaux.

Huit ans après l’effraction mortelle au domicile du vieil aveugle solitaire qui faisait tout le sel du premier Don’t Breathe, ce dernier se voit rattrapé par ses anciens péchés dans une suite qui prend d’abord la forme d’un efficace survival domestique bourré de sons amplifiés et à la caméra mobile qui s’inscrit dans une véritable géographie de la peur. Dans la foulée, le film fait le pari d’oser s’aventurer en dehors de l’inquiétante demeure, mais s’égare alors dans une deuxième partie beaucoup plus fumeuse, dominée par des dialogues peu subtils et des antagonistes vraiment très caricaturaux. Violence graphique et rebondissements outranciers sont bien sûr au menu de ce divertissement schizophrène.

De Rodo Sayagues. Avec Stephen Lang, Madelyn Grace, Brendan Sexton III. 1 h 39. Sortie: 15/09. **(*)

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