Critique

[critique ciné] Ballad of a White Cow (Le Pardon), une déception

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Noyautant son récit autour d’une femme dont l’existence se retrouve bouleversée le jour où elle apprend que son mari a été exécuté pour un crime qu’il n’avait pas commis, Ballad of a White Cow tend vers une complexité morale typique d’un certain cinéma iranien. Mais on anticipe sans peine les dilemmes et enjeux de ce drame sociétal narrativement très balisé, et qui manque cruellement d’intensité. Miné par une symbolique laitière un peu lourdingue, le film fait l’erreur de toujours privilégier le message à délivrer, déroulant assez paresseusement sa trame sans guère se soucier de questions de forme. Une déception, malgré une très belle et forte séquence dans une voiture sur la fin.

De Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha. Avec Maryam Moghadam, Alireza Sani Far. 1h45. Sortie: 10/11. **(*)

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