Critique

[Critique ciné] After: nunucherie pleurnicharde

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Annoncé comme « le digne successeur de Fifty Shades of Grey » (sic), le film en possède en tout cas le même sens de la nunucherie pleurnicharde.

 » Avant lui, elle contrôlait sa vie. » Avec sa caractérisation de personnages d’un autre temps -l’ingénue tradi-coincée aux yeux de biche effarouchée et le bad boy arrogant au charisme d’amibe-, cette adaptation du premier tome de la saga « littéraire » phénomène d’Anna Todd lorgne la romance sulfureuse d’un Dirty Dancing mais développe une tension sexuelle de vieux bilan comptable. Annoncé comme  » le digne successeur de Fifty Shades of Grey » (sic), le film en possède en tout cas le même sens de la nunucherie pleurnicharde, chromo mollasson ponctuellement sauvé du naufrage le plus total par quelques jolies percées d’humour involontaire.

De Jenny Gage. Avec Josephine Langford, Hero Fiennes Tiffin, Selma Blair. 1 h 46. Sortie: 17/04.

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