Critique

[critique ciné] Adieu Monsieur Haffmann: prévisible

Ce drame historique peine à transcender sa dimension forcément théâtrale, tant par sa mise en scène que par son interprétation.

La fabrique des salauds. C’est un peu ce qu’ausculte Fred Cavayé dans Adieu Monsieur Haffmann, adaptation d’une pièce de théâtre à succès de Jean-Philippe Daguerre, qui conte l’étrange cohabitation entre un homme simple et aisément corruptible, un bijoutier juif aux abois, et une épouse tiraillée entre ses voeux de mariage et sa probité. Ce drame historique peine à transcender sa dimension forcément théâtrale, tant par sa mise en scène que par son interprétation. Malgré le talent que l’on connaît à Gilles Lellouche, Daniel Auteuil et Sara Giraudeau, les personnages de cette tragédie un peu empesée ne sont jamais assez incarnés pour que l’empathie s’installe, et c’est avec une certaine distance que l’on observe se dérouler le drame, forcément prévisible.

de Fred Cavayé. Avec Daniel Auteuil, Gilles Lellouche, Sara Giraudeau. 1 h 56. Sortie: 12/01. **

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