Jean-François Pluijgers

Cannes, le film du jour (2): Money Monster de Jodie Foster, un divertissement malin

Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Cinq ans après The Beaver (et quarante après Taxi Driver!), Jodie Foster retrouvait la Croisette pour Money Monster, son quatrième long métrage comme réalisatrice, un film présenté hors compétition et valant son pesant de glamour, puisqu’il réunit George Clooney et Julia Roberts.

Money Monster, c’est le nom du show télévisé présenté par Lee Gates (Clooney), animateur star passé maître dans l’art de faire de la finance un spectacle sous le regard expert de Patty Fenn (Julia Roberts), sa productrice. Jusqu’au jour où, ruiné après avoir suivi les conseils du gourou cathodique, Kyle Budwell (Jack O’Connell), un petit investisseur furieux, fait irruption sur le plateau, prenant Gates en otage en direct devant des millions de téléspectateurs. Et de le sommer de rendre des comptes sur les raisons qui ont valu à son placement dans une société réputée sûre de se volatiliser- le début d’un contre la montre éprouvant…

Thriller en temps réel ménageant habilement le suspense, Money Monster est aussi un divertissement malin, qui s’immisce au coeur des marchés pour explorer les dérives du monde de la finance. S’appuyant sur un trio d’acteurs particulièrement en verve, Jodie Foster signe un film efficace et généreux, brocardant le cynisme des uns, la complicité des autres; une réussite dont l’on regrettera néanmoins qu’elle s’égare quelque peu dans son dernier acte, par trop forcé…

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