Critique

127 Hours

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DRAME | Adulé pour Trainspotting, oscarisé pour Slumdog Millionaire, et olympisé pour les JO de Londres, Danny Boyle narre dans 127 Hours l’histoire vraie d’un alpiniste obligé de se couper un bras au canif pour survivre.

En mai 2003, lors d’une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron Ralston se retrouve coincé au fond d’un canyon, suite à un éboulement, la main droite bloquée par un rocher, pendant six jours et cinq nuits. Pour se libérer et sauver sa peau, le jeune alpiniste américain finit par s’amputer un bras au canif.

L’histoire saisissante, symbole de notre instinct de survie, a déjà fait le tour du monde. Danny Boyle n’en a pas moins décidé de raconter le fait divers en adaptant l’autobiographie d’Aron Ralston, Plus fort qu’un roc. De Trainspotting à Slumdog Millionaire en passant par l’abominable La Plage, Boyle, qui a à nouveau travaillé avec Simon Beaufoy, le scénariste de Slumdog, n’a jamais été un cinéaste de la lenteur et du silence… 127 Heures, film d’une heure et demie sur un mec dans un trou, est donc tout sauf statique. Il commence comme un clip MTV, et vit ensuite au rythme des flash-backs et des délires du prisonnier. Ce dernier parti pris, censé éviter le piège de l’ennui, est sans doute la plus grande faiblesse d’un projet emmené par un James Franco (Spider Man, Milk) ni bon ni mauvais. Bof bof.

127 hours, drame de Danny Boyle, avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara. 1h34.

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Julien Broquet

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