Tatouages et foutage de poire avec Jean-Michel Snoeck, auteur des Mémoires d’un tatoueur

Mémoires d'un tatoueur, de Jean-Michel Snoeck © La Boîte à Pandore
Serge Coosemans
Serge Coosemans Chroniqueur

Focus Brolcast, saison 3, onzième épisode. Le talk-show le plus approximatif du paysage audio-visuel de la Communauté française de Belgique et des interwebs reçoit cette semaine Jean-Michel Snoeck, tatoueur à Bruxelles depuis 20 ans et auteur du tout récent Mémoires d’un tatoueur, bouquin à la langue très sanantonioesque qui nous raconte les coulisses d’un métier et d’une sous-culture à grands renforts d’anecdotes aussi souvent cruelles que régulièrement drôles.

C’est aux éditions La Boîte à Pandore que Jean-Michel Snoeck vient de récemment publier Mémoires d’un tatoueur, bouquin donc partiellement autobiographique mais qui nous parle surtout d’une sous-culture méconnue, jadis associée aux truands, aux marginaux et aux marins mais depuis entrée dans le mainstream, installée dans le quotidien et ne choquant pour ainsi dire plus personne. Au fil des ans, le milieu du tatouage n’a pourtant pas forcément gagné en transparence et continue de faire fantasmer, surtout les jeunettes et les journalistes. D’autres, dont les contrôleurs de la TVA, se questionnent plutôt quant à la catégorie professionnelle où ranger ce drôle de métier: commerçant? Artisan? Artiste?

Pas avare d’anecdotes de première bourre souvent marrantes, Jean-Michel Snoeck nous remet quelques pendules à l’heure et puis nous rappelle aussi quelques points fondamentaux du tatouage: 1) ça fait mal, 2) certains tatoos aujourd’hui très beaux sur une peau de jeunot ont des chances de devenir vraiment laids dans 40 ou 50 ans, 3) un studio de tatouage n’est pas un musée graphique. Et puis, comme un Focus Brolcast sans problèmes techniques n’est pas un vrai Focus Brolcast, une foreuse s’est également invitée dans la discussion. Merci, les voisins. (sc)

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