ProPulse 2019: trois découvertes théâtre et musique

Nihil Obstat © Milena Strange

Entre les 4 et 8 février, les programmateurs belges et d’ailleurs sont venus faire leurs emplettes pour la saison prochaine au festival ProPulse. Pièces de théâtre, concerts à la chaine: une flopée de projets en tous genres se sont succédés, illustrant la diversité d’identités culturelles présentes en fédération Wallonie Bruxelles.

Durant toute cette semaine, ProPulse a réquisitionné cinq lieux culturels bruxellois, comprenant le Botanique, le théâtre Marni, le Senghor, Flagey et la Maison qui Chante pour mettre en scène différents artistes, émergents ou non, désireux d’être programmés dans des structures culturelles.

Parmi nos moments forts, Toutes les choses géniales, adaptation traduite de la pièce de l’anglais Duncan Macmillan, produite par le théâtre de Liège et soutenue par la FWB. Jouée le mercredi au théâtre Marni, cette pièce oscille entre l’humour et la profonde tristesse d’un homme face à son enfance marquée par la dépression et les tendances suicidaires de sa mère. D’emblée, le comédien François-Michel van der Rest sollicite notre soutien et inclut tout le public dans son histoire. Ne serait-ce que lorsqu’il énuméra les numéros de cette liste, et que nous verbalisions pour lui ces choses qu’ils aiment, « connaître assez bien quelqu’un pour lui demander si vous n’avez pas du persil entre les dents », des pensées déposées sur l’oreiller de sa maman, pour lui redonner le sourire. Arrivé à l’université, il dût lire Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. L’effet Werther a été théorisé comme étant une répercussion du suicide chez les masses, qui en viennent à faire la même chose. S’ensuivent des préconisations pour réprimer cet effet. Le comédien rendait son discours informatif et gardait toute cohérence de son histoire face aux improvisations des spectateurs jouant son père, sa professeure, son premier amour… Consternation, rires, compassion… Une pièce tantôt légère, tantôt forte, nous exhortant à vivre intensément.

Cette pièce est en représentation au théâtre de Liège jusqu’au 24 février. http://theatredeliege.be/evenement/toutes-choses-geniales

Le lendemain, nous oublions nos bouchons d’oreilles sur la table basse pour nous rendre au Botanique, histoire de voir ce que la scène belge nous concocte de sympathique. Ekko a été une superbe découverte acoustique. Trio jouant de la mandoline (une italienne), de l’accordéon diatonique, de la trompette et dont les musiciens sont des belges originaires de Liège, Gand et du Brabant-Wallon, leurs compositions folk renvoient des sonorités traditionnelles irlandaises, arabisantes, jazz. Un showcase frais comme une brise bretonne.

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Pour cumuler dans les musiques du monde, notre dernier coup de coeur, parlons deNihil Obstat,qui puise son inspiration dans la culture balkane. Les cinq membres de cette fanfare revendiquent l’originalité de leurs compositions, hommage à la Transylvanie, aux musiques juives d’Europe centrale du début de 20e siècle, entre autres. La confrontation du clarinettiste et du saxophoniste a créé une vraie débâcle, rendant le tout théâtral à souhait.

Sandra Farrands

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