Le pénis de Saint-Gilles sera effacé, pas la pénétration à Bruxelles

Le pénis de Saint-Gilles, situé avenue du Parc. © BELGA/Eric Lalmand
FocusVif.be Rédaction en ligne

On ne parle que de lui sur les réseaux sociaux depuis le week-end dernier. Le pénis géant tagué près de la Barrière de Saint-Gilles sera toutefois retiré, contrairement à l’autre graffiti « érotique » situé rue des Poissonniers.

Le Collège des bourgmestre et échevins de Saint-Gilles a décidé jeudi matin de procéder dans les prochaines semaines au nettoyage de la récente fresque d’un pénis géant dessinée sur un immeuble situé avenue du parc. Concernant celle représentant un acte de pénétration, visible rue des Poissonniers, entre la rue Orts et la rue Sainte-Catherine, le Collège de la Ville de Bruxelles a choisi jeudi de ne pas l’effacer.

La commune de Saint-Gilles a décidé, de commun accord avec le propriétaire privé de prendre en charge le nettoyage à ses frais, comme elle le fait de manière régulière pour les graffitis. Les services communaux analysent actuellement la faisabilité technique d’une telle opération. Le nettoyage doit être effectué dans les prochaines semaines.

Une pénétration, visible rue des Poissonniers, dans le centre de Bruxelles.
Une pénétration, visible rue des Poissonniers, dans le centre de Bruxelles.© BELGA/Eric Lalmand

Considérant que ce pan de mur est propice à l’installation d’une oeuvre d’art urbain et pour éviter un autre désagrément, le Collège étudie la possibilité de faire appel à un ou des artistes. Le projet devra être choisi en concertation avec le propriétaire et les habitants du quartier.

En ce qui concerne la fresque représentant une pénétration, visible rue des Poissonniers dans le centre de Bruxelles, la décision du Collège (bruxellois, cette fois-ci) a été tout autre. Selon Karine Lalieux, échevine bruxelloise de la Culture, le propriétaire n’a pas pris contact avec la Ville. « C’est une expression comme une autre. Elle a été faite sans l’autorisation du propriétaire, qui a la liberté de repeindre son mur. Notre politique à la Ville est depuis des années de nettoyer gratuitement les tags sur les façades. Ici, elle est en hauteur. C’est une fresque. D’initiative, la Ville ne l’effacera pas. »

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Dans tout le ramdam médiatique autour de ces deux oeuvres « érotiques », l’émission parodique De Ideale Wereld est sans doute celle qui s’est le mieux réapproprié la polémique avec sa fausse interview du « graffeur » qui explique avoir voulu dessiner une comète, avant de s’excuser en écrivant fautivement « het spuit mij vol » (« ça me remplit ») au lieu de « het spijt mij veel » (« je suis vraiment désolé »).

L’affaire a fait du bruit jusqu’en France, où l’émission Quotidien de Yann Barthès s’en est également emparée.

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