Le festival VIA, sur la route des cultures numériques

A House in Asia de la compagnie espagnole Señor Serrano © Nacho Grimez
Marise Ghyselings Journaliste

Du 10 au 20 mars prochain, les cultures numériques se présenteront sous toutes leurs formes au festival VIA: performances, expositions d’artistes digitaux, danse classique, cirque numérique… Un programme intense pour cette rencontre internationale entre Mons et Maubeuge. Suivez le guide.

« Un surprenant voyage dans le temps et dans l’espace. » Voilà comment est annoncée la nouvelle édition du festival VIA. Depuis plus de 20 ans, cet événement culturel, organisé par les Manèges de Mons et Maubeuge, marie la scène et les nouvelles technologies entre la France et la Belgique. Une rencontre internationale qui rassemble un panel d’artistes et de performances scéniques à vous donner le tournis.

Mons, la capitale de la culture

Le coup d’envoi montois sera donné par l’exposition Premiers Vidéastes, consacrée à Terry Fox et Bill Viola, pionniers dans l’usage des nouvelles technologies de l’image à des fins artistiques, au début des années 1970. Côté scènes, la compagnie espagnole Señor Serrano envahira le théâtre le 11 et 12 mars avec des dispositifs scéniques mêlant acteurs, maquettes, figurines en plastique et vidéo pour raconter la traque d’Oussama Ben Laden dans A House in Asia et la crise immobilière espagnole dans Brickman Brando Bubble Boom. Deux jeunes créateurs belges miseront sur les couleurs le 15 mars: Thomas Israël transforme son corps en écran dans Skinstrap pour y projeter une histoire universelle des couleurs tandis qu’Adrien Desbons nous plonge avec DDV (Direct Dance Video) dans un travail chorégraphique entre noir absolu et caméras infrarouges. Les vendredis 11 et 18 mars, Vision Room, la « petite soeur » de la célèbre Boiler Room, proposera des soirées électro où DJ sets et lives s’enchaineront à l’Alhambra et seront retransmis en live streaming. Pour finir en beauté et toujours en musique, le festival invite Adb Al Malik à présenter le 19 mars son album Scarifications, produit avec le parrain de la techno française Laurent Garnier. Avant et après le concert, le Français Étienne Saglo fera voler ses fantômes dans la cour du 106.

D’autres lieux et installations alimenteront l’ambiance du festival: le Café Europa, très apprécié lors de Mons 2015, la Creative Jam du 11 au 13 mars où 100 participants de tout univers artistique vont co-créer une oeuvre originale. L’artiste belge Anne-Cécile Vandalem présente également son installation vidéo Still too sad to tell you, une immersion dans l’intime et l’émotion.

Maubeuge, son équivalent français

De l’autre côté de la frontière, le festival VIA débutera par Perceptions, une exposition qui pousse à l’extrême cette notion que sans le spectateur, l’oeuvre n’existe pas. La danse sera assurée par le duo de la chorégraphe espagnole Blanca Li et de la danseuse étoile russe du Bolchoï Maria Alexandrova dans Déesses et Démones. Autres performances et concerts se mêleront à l’art numérique: le collectif italien Fuse entre cirque et jeux de lumières, les Autrichiens Liquid Soft avec deux performances, Shiny Shiny et False Colored Eyes, et enfin le concert multi-sensoriel de Magnetic Ensemble.

Infos et tickets sur festivalvia.com

Focus Factory: 4×2 places pour la soirée Señor Serrano, la soirée jeunes créateurs et le concert d’Abd Al Malik. Du 10 au 20 mars au Manège, Mons.

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