Critique

[Critique ciné] Une histoire de fou, didactique à l’excès

Une histoire de fou © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME HISTORIQUE | Avec Une histoire de fou, c’est à un important travail de mémoire que s’attèle Robert Guédiguian, le réalisateur mettant en perspective le génocide arménien mais aussi ses conséquences.

Revenant en noir et blanc sur l’assassinat de Talaat Pacha, le principal responsable des massacres, à Berlin en 1921, le film rebondit une soixantaine d’années plus tard, à Marseille et en couleurs, lorsque le jeune Aram décide de rejoindre la lutte armée arménienne. Si le film y trouve une part de romanesque, Guédiguian a toutefois le trait didactique à l’excès. Généreuse et pleine de bons sentiments, sa leçon d’histoire apparaît aussi quelque peu indigeste, même si elle soulève d’intéressantes questions, sur l’engagement et ses limites notamment.

DE ROBERT GUÉDIGUIAN. AVEC ARIANE ASCARIDE, SIMON ABKARIAN, SYRUS SHAHIDI. 2H14. SORTIE: 09/12.

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