
[Critique ciné] The Only Living Boy in New York, insignifiant
DRAME ROMANTIQUE | Le film de Marc Webb cherche désespérément à paraître plus intelligent qu’il ne l’est vraiment.
« C’était l’art contre le commerce, et le commerce a gagné. » Avec ce genre de formule à l’emporte-pièce sur Big Apple, le film tend à vrai dire d’entrée le bâton pour se faire battre, semblant ainsi vouloir plutôt résumer en une phrase la récente tournure du parcours de Marc Webb ((500) Days of Summer), habile faiseur hollywoodien au style de plus en plus impersonnel (voir, déjà, le très consensuel Gifted). Sur les pas d’un jeune homme frustré se rapprochant de la maîtresse de son père, il signe aujourd’hui cet insignifiant drame romantique baigné d’une nostalgie très superficielle pour le New York d’avant la gentrification. Farci de philosophie à la petite semaine, le film cherche désespérément à paraître plus intelligent qu’il ne l’est vraiment.
De Marc Webb. Avec Callum Turner, Kate Beckinsale, Pierce Brosnan. 1h28. Sortie: 11/10. *(*)
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