Critique

[Critique ciné] Rafiki, un portrait inspiré intense

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Un film qui se heurte aux préjugés homophobes et brise toutes les barrières sociales.

[Critique ciné] Rafiki, un portrait inspiré intense

Premier film kenyan jamais sélectionné au festival de Cannes, Rafiki, de Wanuri Kahiu, y a fait le buzz en mai dernier. La réalisatrice y relate la romance contrariée de deux jeunes filles de Nairobi, Kena (Samantha Mugatsia) et Ziki (Sheila Munyiva), adolescentes issues de milieux différents et portées par une attirance mutuelle à même de renverser les barrières sociales, mais qui va se heurter violemment aux préjugés homophobes toujours en vigueur au sein de la société… Wanuri Kahiu filme le frémissement amoureux avec une grâce pop qu’incarnent idéalement deux comédiennes au charisme ravageur. Si le récit ne fait pas toujours l’économie d’une certaine naïveté, cette histoire d’amour, inscrite dans le quartier de Slopes, à Nairobi, dont le film est aussi le portrait inspiré, vibre d’une belle intensité. Non sans faire oeuvre utile et aborder avec aplomb un sujet brûlant -pour preuve, l’interdit dont Rafiki a été frappé au Kenya, pour « son thème homosexuel et la promotion du lesbianisme »…

De Wanuri Kahiu. Avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva, Jimmi Gathu. 1h22. Sortie: 26/09. ***(*)

>> Lire également notre interview de Wanuri Kahiu.

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